Sommaire de ce numéro

  1. Notre agenda du mois de mai 2016.
  2. Compte-rendu de la réunion du groupe de travail « handicap et numérique » du 19 avril 2016.
  3. Compte-rendu de la réunion du groupe de travail « dessine-moi un nuage » du 14 avril 2016.
  4. Tous avec le SMC
  5. Rappel : Presqu’île absolument culture : La Bibliothèque Multimédia à Vocation Régionale [BMVR].
  6. Recherche volontaires déficients visuels pour une étude sur la mémoire.
  7. Comment améliorer l'accessibilité de ses documents numériques ?
  8. Une nouvelle plage braille LOW-COST présentée au CSUN 2016.
  9. Des lunettes intelligentes qui racontent aux aveugles ce qu'il ne peuvent pas voir.
  10. Des cartes en braille imprimées en 3D pour montrer le chemin aux élèves.

Notre agenda du mois de mai 2016

  • Mardi 3 mai à 18h30 : réunion du groupe de travail « dessine-moi un nuage ».
  • Samedi 7 mai à 11h visite descriptive au musée des Beaux-Arts.
  • Mardi 24 mai de 14 à 16h : réunion du CDCPH
  • Jeudi 26 mai à 17h30 : réunion du groupe de travail « dessine-moi un nuage ».
  • Samedi 21 Mai : Journée exceptionnelle à la bibliothèque sonore Pierre Viley.

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Compte-rendu de la réunion du groupe de travail « handicap et numérique » du 19 avril 2016

Le mardi 19 avril Jean et moi-même représentions l’association Cécitix à la troisième réunion du groupe de travail « handicap et numérique » qui se tenait au CCAS de Caen.

Etaient également présents : Monsieur Michael AUBERT AVH, Madame Francine BORDIER UFC Que choisir Caen, Monsieur William BUSNEL Ville de Caen/Caen la Mer, service innovation numérique, Monsieur Matthieu DEBAR Le Dôme, Monsieur Jean-Louis DUBOIS LADAPT, Madame Françoise MEUNIER LADAPT, Madame Karine SALIOT CCAS de Caen, Mission ville-handicap et Monsieur Francis TURPIN AFM

Madame Saliot ouvre la réunion en présentant la convention qui formalisera le fonctionnement du groupe handicap et numérique. Celle-ci sera prochainement soumise à la signature des partenaires concernés par ce sujet.
Cette convention nous permettra d’avoir de l’aide pour travailler sur un projet annuel afin de réaliser des objets relativement facile et également des projets pluriannuels qui demandent une plus importante mise en œuvre.

Ensuite nous avons repris la liste des suggestions qui ont été proposées afin de sélectionner les projets réalisables par le FABLAB de Caen. Voici la liste initiale de ces projets, telle que nous avons pu la récolter auprès des associations des personnes handicapées :

  • Un testeur de piles sonorisé;
  • Un thermomètre sonorisé pour congélateur ;
  • -Un baromètre sonorisé ;
  • Un détecteur de couleurs moins cher que dans le commerce ;
  • Un détecteur de led pour savoir si un appareil est allumé, éteint ou en veille ;
  • Un interrupteur à poussoir sonorisé par un bip différent si la lumière est allumée ou pas ;
  • Une annonce dans les arrêts de bus et aussi la possibilité de les repérer de façon sonore ;
  • Un lecteur du pictogramme numérique des prochaines cartes bancaires ;
  • Rendre les codes barres repérables de façon tactile afin de les scanner facilement ;
  • Sonoriser les menus des appareils hi-fi et télévisuels ;
  • Sonoriser les appareils ménagers ;
  • Une canne blanche se transformant en siège auto gonflable pliante et ultra légère pouvant tenir dans un sac à main ;
  • -Une télécommande accessible aux personnes poly-handicapées pour les appareils audiovisuels.

Nous avons constaté que plusieurs de ces suggestions ne pourront pas aboutir matériellement dans le cadre du FABLAB mais il n’est pas exclu de travailler sur certains projets pour les concevoir sur papier et ensuite les faire réaliser par une ou plusieurs entreprises qui se montreraient intéressées. De même, d’autres de ces projets peuvent être soutenus par une association de consommateurs, telle que UFC Que choisir afin de faire pression auprès des institutions concernées pour les faire aboutir.

Les six articles qui ont été identifiés comme réalisables au FABLAD et qui seront présentés au comité technique sont les suivants :

  • Un testeur de piles sonorisé;
  • un thermomètre sonorisé pour congélateur ;
  • Un baromètre sonorisé ;
  • Un interrupteur à poussoir sonorisé par un bip différent si la lumière est allumée ou pas ;
  • Un détecteur de led pour savoir si un appareil est allumé, éteint ou en veille ;
  • Un détecteur de couleurs moins cher que dans le commerce.

Avant de commencer à travailler sur un projet, il va falloir que nous trouvions une ou plusieurs personnes expertes qui seront formées par le FabLab. L’expert sera chargé d'assister toute personne voulant utiliser le FabLab pour réaliser soit un projet personnel soit un projet dans le cadre associatif.
D’autre part, un référent sera nécessaire pour suivre la recherche ainsi que son application et échanger avec les différents interlocuteurs du projet.

Pour commencer la mise en œuvre d’un article, le testeur de piles nous a semblé un bon objectif annuel et la télécommande un bon objectif pluriannuel.

Rédigé par Nicolas Fortin.

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Compte-rendu de la réunion du groupe de travail « dessine-moi un nuage » du 14 avril 2016

Les membres du groupe se sont retrouvés le 14 avril chez Dominique et Nicolas pour commencer à travailler sur la manière et les moyens de représenter les nuages.
Nous avons d’abord découvert avec les doigts quelques exemples de représentations réalisées par des artistes. Katsumi Komagata, par exemple, a représenté dans son livre « A cloud » les nuages en creux. Patrick For quant à lui, dans son livre « oiseau rouge », présente des nuages en relief. Mathilde nous a également montré ce qu'elle avait réalisé en relief à partir du livre de Komagata.
Nous avons ensuite découvert les symboles utilisés sur les cartes météo pour désigner différents types de nuages : un trait horizontal pour le Stratus, une boucle ouverte pour le Cirrus et une demi-lune pour le cumulus, puis les combinaisons de ces différents symboles permettant de représenter les 10 genres de nuages.

Nous avons ensuite réfléchi à la manière dont nous pourrions procéder pour représenter les différents genres de nuages. Sous quel angle, selon quel format et quelle présentation ?
Une première piste s’est dégagée, que nous allons devoir approfondir et préciser :
- Une première planche représentant les nuages, disposés sur trois étages en fonction de l'altitude où ils évoluent
- Plusieurs planches (trois sans doute) représentant chaque étage
- Une planche représentant chaque nuage

Nous avons également envisagé que chaque nuage puisse être montré sous deux aspects :
- Son « empreinte » montrant le nuage vu du dessous
- Une figure montrant la coupe transversale du nuage ou son profile.

Nous avons ensuite, à l'aide du four à thermo-gonfler, expérimenté ce que pourrait être la représentation des nuages sur trois étages. Cet essai nous a laissé de grands espoirs quant à la suite du projet.
Lors de la prochaine réunion, nous espérons pouvoir tester une représentation des trois étages de nuages plus aboutie.

Rédigé par Mathilde et Jean

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Tous avec le SMC

Le samedi 30 avril, une centaine de personnes aveugles, avec leurs accompagnateurs ou accompagnatrices, ont assisté au match de football Caen-Bastia qui malheureusement s'est terminé par un résultat nul : 0 à 0.

Cette opération "tous avec le SMC" (stade Malherbe de Caen) avait pour objet de décrire aux spectateurs aveugles le match auquel ils assistaient. Les participants ont préalablement été munis d’un système de casque sans fil, déjà utilisé régulièrement lors de nombreuses manifestations culturelles caennaises audio-décrites, comme au cinéma Lux, au théâtre de Caen et depuis un an, au théâtre d'Hérouville Saint-Clair. L’audiodescription permet aux aveugles de profiter d’un spectacle visuel grâce à des commentaires, sans lesquels ils pourraient n'avoir qu'un ressenti partiel, voire ne rien comprendre du tout.

Cette fois, le spectacle audio-décrit étant un match de foot, il s'agissait de commenter le plus précisément possible les actions se déroulant sur le terrain. La différence avec un commentaire écouté à la radio : une plongée dans l'ambiance du stade qui, même si elle est présente lors d'un commentaire radiophonique, ne permet pas au spectateur écoutant d'être aussi acteur, comme supporter ou détracteur de l'une des équipes.

L'expérience est intéressante et mérite d'être renouvelée et bien sûr améliorée. Par exemple, les casques à embouts rentrants et à branches fixes, utilisés pour cette manifestation, ont été abandonnés par les autres structures au profit des boîtiers avec casques munis d'oreillettes en mousse légèrement couvrantes. Ces derniers casques peuvent plus aisément être remplacés par un casque personnel adapté à certaines particularités auditives. Ces casques peuvent éviter, puisqu'ils ne pénètrent pas dans l'oreille, certaines allergies ou s'adapter à des conformités de l'oreille (conduits auditifs plus petits) etc.
Si toutefois le parc de casques à branches fixes et embouts rentrants est encore opérationnel, on pourrait le compléter, pour certaines catégories d'utilisateurs, par quelques casques de génération plus récente.

Il faut féliciter Messieurs Christian Jean-Pierre (commentateur de TF1) et Pascal Olmetta (notamment ancien gardien de but de l'OM) pour leurs efforts de précision dans la description. Cependant, il est difficile de transformer d'un coup de baguette magique, un commentateur de télévision habitué à commenter un match pour des téléspectateurs qui ont le support de l'image, en commentateur de radio constamment contraint de décrire tout du long, puisque le support de l'image de la télé n'est pas là. Il existe d'ailleurs certains commentateurs de radio qui même à la radio oublient de commenter le match en cours, ce que se sont efforcés de ne pas faire nos deux compères même si parfois...
Reconnaissons que l'exercice est difficile. Pour une première, ils ne s'en sont pas trop mal tirés. Avec plus de constance et un match plus plein!!!

En conclusion, merci pour nous avoir permis de nous plonger dans le bain d'un match de foot. Un regret cependant : Caen aurait pu nous gratifier d'un but, ce qui nous aurait donné à ressentir l'ambiance qui monte et explose lors d'un but marqué par l'équipe qui reçoit. Même reproche doit être fait à Bastia, l'ambiance suite à un but marqué par l'équipe invitée devant être tout aussi impressionnante.

Merci également à mon accompagnatrice qui a voulu aussi tester le casque et s'est plainte parfois d'un son trop fort dans ses oreilles d'où mon insistance pour l'utilisation d'un type de casque moins intrusif.

Rédigé par Jean Poitevin.

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Rappel : Presqu’île absolument culture : La Bibliothèque Multimédia à Vocation Régionale [BMVR]

Le Cargö a décidé, en 2016, de vous faire découvrir ou redécouvrir les acteurs culturels situés sur la presqu’île. Mieux connaître les missions et le fonctionnement de ces structures, prendre connaissance des services proposés au public. Ces rencontres accompagnées d’une visite offrent l’opportunité d’avoir un autre regard sur ces lieux et leurs projets.

Lieux de diffusion, enseignement, création et exploration, laboratoire de recherche ou d’expérimentation, espaces d’information, éducation et sensibilisation, leurs formes et missions sont multiples et complémentaires.

Jeudi 12 mai : La Bibliothèque Multimédia à Vocation Régionale [BMVR]
L’équipe vous accueille pour chaque rencontre + visite à l’accueil public et billetterie du Cargö à 17h00.

Gratuit sur inscription auprès de Nancy Tixier à nancy (chez) lecargo.fr ou au 02 31 86 79 31.

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Recherche volontaires déficients visuels pour une étude sur la mémoire

Le laboratoire Mémoire & Cognition, de l’Université Paris Descartes, à Boulogne Billancourt vous propose de participer à un projet de recherche qui s’intéresse à déterminer comment fonctionne la mémoire des personnes non-voyantes. Plus particulièrement, la mémoire autobiographique, celle qui nous construit, construit notre histoire.
Il n’y a que très peu de personnes qui se sont intéressées à ce sujet jusqu’à aujourd’hui.

Les chercheurs de ce laboratoire (Dr. Amandine Afonso Jaco et Pr. Pascale Piolino) ont donc mis en place une étude qui permet de se plonger dans ces réflexions pour comprendre un peu comment la mémoire s’organise et se réorganise pour que les souvenirs et ce qui nous constitue ne s’effacent pas.

Si vous êtes non-voyant, de naissance ou tardif, et que vous souhaitez aider ces chercheurs dans leur projet, merci de bien vouloir prendre contact par mail avec eux :
amandine.afonso-jaco (chez) parisdescartes.fr

Amandine Afonso Jaco & Pascale Piolino

Amandine Afonso Jaco - PhD in Cognitive Science
Attachée Temporaire d'Enseignement et de Recherche
Co-organisatrice et membre du comité scientifique de EWIC 2016
Laboratoire Mémoire & Cognition
Institut de Psychologie - Université Paris Descartes & INSERM UMR S894,
Centre de Psychiatrie et Neurosciences (CPN)
bureau 4020
71 Avenue Edouard Vaillant
92100 Boulogne Billancourt
tel : 01.76.53.29.86
Web:
http://www.amandine-afonso.com

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Comment améliorer l'accessibilité de ses documents numériques ?

Dans le cadre de son nouveau projet associatif, l’association Valentin Haüy souhaite promouvoir et renforcer les dispositifs liés à l’accessibilité numérique.

Les personnes aveugles ou malvoyantes disposent en effet de moyens leur permettant d’utiliser un ordinateur, et ainsi rédiger ou lire des documents, envoyer et recevoir des messages électroniques ou encore consulter des sites Web.

Afin qu’elles puissent profiter pleinement de ces possibilités offertes par les nouvelles technologies, encore faut-il qu’un minimum de précautions soient prises par les auteurs des documents, des messages électroniques ou des pages Web afin de les rendre accessibles.
Chacun est concerné et il suffit parfois d’acquérir quelques petits réflexes pour simplifier la vie de tous.

Retrouvez dès maintenant nos recommandations dont le respect contribuera à améliorer l’accessibilité numérique !
http://www.avh.asso.fr/rubriques/infos_deficience/accessibilite_documents_courriels.php

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Une nouvelle plage braille LOW-COST présentée au CSUN 2016

Un nouvel afficheur braille nommé « Orbit reader » a été présenté la semaine dernière au Salon CSUN de San Diego, en Californie. Cette plage braille révolutionnaire de 20 cellules, issue du Transforming Braille Project, a été développé notamment grâce à la société « Transforming Braille Group LLC », fondée par l’association Valentin Haüy et 8 de ses homologues internationaux.

L’afficheur braille Orbit possèdera une connectivité Bluetooth et serait notamment le premier afficheur braille disponible à un prix abordable.

Un afficheur braille est un appareil qui permet à une personne aveugle ou malvoyante de lire un texte ligne par ligne, grâce à l’apparition automatique de caractères brailles.

Ce produit sera testé prochainement par notre centre d’expertise technologique, le CERTAM.

Pour en savoir plus sur le projet Transforming Braille, rendez-vous sur :
http://www.transformingbraille.org

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Des lunettes intelligentes qui racontent aux aveugles ce qu'il ne peuvent pas voir

Un ingénieur de chez Microsoft a mis au point cette technologie qui permet aux mal-voyants de savoir ce qui les entoure.

C'est un ingénieur aveugle qui travaille chez Microsoft qui a eu l'idée. Elles ressemblent à des lunettes de soleil. Quand la personne malvoyante touche une branche, les lunettes prennent une photo de ce qu'il y a devant elles. Ensuite dans une petite oreillette, une voix décrit tout ce qu'il y a sur la photo. La voix va, par exemple, raconter dans la rue qu'une personne habillée en bleue est en train de passer à vélo ou qu'une jeune fille s'apprête a lancer un frisbee orange. Encore mieux : quand un non-voyant discute avec d'autres gens, les lunettes lui permettent d'abord de savoir à quoi ressemblent ses interlocuteurs : "Il y a votre droite une personne de sexe masculin d'une vingtaine d'années, et à votre gauche une femme plus âgée".

Les lunettes vont décrire les expressions sur les visages : "La femme est en train de sourire", "le jeune homme a l'air content". C'est grâce à des algorithmes - ce qu'on appelle "l'intelligence artificielle" - que cette technologie est désormais possible. Elle peut aussi être utile dans un restaurant. Comment faites-vous quand on vous tend le menu et que vous êtes aveugle ? Vous prenez une photo avec vos lunettes qui se mettent à vous lire les plats proposés.

C'est encore au stade de la recherche. Mais Saqib Shaikh, l'ingénieur aveugle de Microsoft, espère commercialiser une première version très rapidement.

Consultez cet article sur le site de RTL
Information communiquée par Vincent Hoefman

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Des cartes en braille imprimées en 3D pour montrer le chemin aux élèves

Trouver son chemin autour d’un bâtiment familier peut être difficile, mais c’est encore plus difficile pour les personnes ayant une déficience visuelle.

Deux chercheurs de l’École d’ingénierie de l’Université Rutgers proposent un moyen d’améliorer la situation pour les étudiants dans un centre de formation pour les aveugles et les malvoyants au Nouveau-Brunswick grâce à l’impression en 3D de cartes en braille détaillées de l’immeuble.

Les cartes ont été élaborées par Jason Kim, un étudiant en génie mécanique senior et Howon Lee, professeur adjoint, pour le centre de formation Joseph Kohn financé par l’Etat. Le Centre offre aux étudiants aveugles et malvoyants des cours de formation de 20 semaines gratuits qui leur donnent les compétences dont ils auront besoin pour aller au collège, avoir des emplois stables ou gérer un foyer.

Il y a des cartes sur les murs de l’établissement pour aider ses étudiants à se déplacer, mais elles ne comportent que peu d’étiquettes en braille, et leur nature fixe limite considérablement leur utilité et leur commodité. Créées par Jason Kim et son professeur Howton Lee, les nouvelles cartes imprimées en 3D offriraient plus de commodité pour les étudiants.

Les cartes elles-mêmes ont été conçues en utilisant le logiciel assisté par ordinateur pour de modélisation3D de SolidWorks, et il y a une carte en braille pour chacun des trois étages du bâtiment.

Les cartes sont de la taille d’une tablette informatique et sont conçues pour être transportées dans un simple classeur. Elles sont aussi plus durables que le braille classique imprimé sur du papier et disposent d’une légende en braille pour aider les élèves à mieux comprendre la carte.

Les chercheurs ont actuellement seulement produit un ensemble unique des cartes, mais travaillent à réduire le coût de production, de sorte que chaque étudiant pourra avoir son propre ensemble de cartes.

Sur une plus grande échelle, avec des imprimantes 3D étant beaucoup moins chères et plus pratiques que jamais, il y a peu d’obstacles à l’extension de cette idée au-delà d’un bâtiment. Déjà, les chercheurs ont exprimé leur intérêt pour la fabrication de produits similaires pour les campus de Rutgers et la ville du Nouveau-Brunswick.

Braille Maps for Blind and Visually Impaired Created with 3-D Printing Technology at Rutgers

BERNARD NEUMEISTER
Consultant et Expert hightech. Fondateur du site Infohightech.com
Information communiquée par Vincent Hoefman

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