Sommaire de ce numéro

  1. Notre agenda du mois de mars 2014.
  2. Sorties nature avec le CREPAN.
  3. Compte-rendu de l'assemblée plénière de la commission communale d'accessibilité du 26 février 2014
  4. Compte-rendu de la visite descriptive au musée des Beaux-Arts du 8 février 2014.
  5. Une analyse du baromètre de l'accessibilité 2013 de l'APF.
  6. Les locaux des professionnels de santé réussir l'accessibilité.
  7. Autant en emporte le noir...
  8. Rencontre avec un auteur de romans policiers à Caen
  9. En breff...

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Notre agenda du mois de mars 2014

  • Vendredi 21 mars : visite dans la ville avec l'auteur de romans policiers François-Michel Dupont
  • Samedi 22 mars : Concert de la chorale Le Chœur Grenadine à Douvres-la-délivrande
  • Mardi 25 mars : commission de labellisation tourisme et handicap
  • Samedi 29 mars à 14h30 : plage bar zoom, sortie nature du CREPAN à Saint Aubin sur Mer.

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Sorties nature avec le CREPAN

Plage Bar Zoom

Rappel de la formule : 1h sur la Plage, 1h dans un Bar pour un bilan. La découverte de la laisse de mer du jour est complétée par un Zoom sur un thème particulier.

PBZ n° 10 : Bientôt Pâques ...ZOOM sur les œufs de la mer le samedi 29 mars à Saint Aubin sur Mer
Rendez-vous à l'Office du tourisme , 1 rue Pasteur (en bord de mer) à 14h30.

PBZ n°11 ZOOM ...la biodiversité vue par une récapitulation des 10 premiers PBZ
le samedi 26 avril, à Ouistreham. Rendez-vous à l'Office du tourisme , à l'entrée principale de la plage à 14h30

Les autres sorties :

Le mercredi 2 avril, en début d'après-midi, dans le cadre des animations de la semaine du développement durable, le Crepan propose avec Cécitix une promenade botanique et géologique dans le cimetière St Jean, quartier de Vaucelles. D'autres animations se tiendrons également à cette occasion.

Les escapades nature

Deux sorties sont programmées dans le cadre de ces rendez-vous :

1. Il était une fois une baleine
samedi 9 août à 15h à LUC sur Mer

2. arbres et arbustes, zoom sur les troncs et les branches, structure et rôles.
samedi 11 octobre à 14h30 à la Colline aux oiseaux

renseignements complémentaires au 02 31 84 11 18 Ou par mail : annicknoel (chez) wanadoo.fr

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Compte-rendu de l'assemblée plénière de la commission communale d'accessibilité du 26 février 2014

Jean et moi-même avons assisté à la commission plénière du 26 février 2014 qui se déroulait dans la salle de la légion d'honneur de la mairie de Caen.

Après avoir remercié les personnes présentes, Monsieur Déterville a ouvert la réunion en nous faisant remarquer qu'une nouvelle fois, la ville de Caen est sur le podium du baromètre annuel de l'accessibilité de l'APF puisqu'elle a été classée troisième. Il a profité de ce bon résultat pour remercier du travail qui a été fait au cours de l'année 2013 aussi bien par les associations que par le personnel communale et les élus. Il a souligné que la municipalité a la volonté de continuer l'effort entrepris depuis plusieurs années pour rendre la ville le plus accessible possible.

Ensuite, Monsieur Déterville a commenté le résultat obtenu par la ville selon l'étude de l'APF en indiquant tout d'abord la note globale qui est de 17,6 sur 20. La ville de Caen a encore progressé par rapport à l'année précédente où cette note était de 17 sur 20.

Il a alors repris ce classement thème par thème, en commençant par le cadre de vie adapté. Dans ce domaine, la note est de 15 sur 21. Il nous a fait remarquer que l'une des grandes difficultés rencontrées pour la mise en accessibilité concerne les cabinets médicaux. La création de pôles de santé peut aider à résoudre en partie ce problème.
Une autre difficulté concerne les commerces de proximité qui, bien souvent, ne sont pas accessibles.
Le niveau national a également progressé puisque la moyenne nationale est passée de 5,96 à 6,53.
Un intervenant a prit la parole pour regretter que le gouvernement ait repoussé la date de mise en accessibilité de trois ans, voire de neuf ans.

Le deuxième thème de ce baromètre concerne l'accessibilité des bâtiments communaux et des transports. La ville de Caen a obtenu une note de 18,5 sur 20 grâce à l'effort qui a été fait sur l'accessibilité du patrimoine municipal et la poursuite avec Viacités des aménagements en matière de transports. A noter notamment l'adaptation des quais des arrêts de bus et le renouvellement du parc des bus qui sont désormais tous à plancher bas. Au niveau national nous constatons également une progression notamment pour l'équipement des bus qui passe de 33% à 43%.
Une discussion a été amorcée sur le fait que les chauffeurs ne font pas toujours fonctionner les synthèses vocales dont sont équipés une grande partie des bus de Viacités. Une formation devrait leur être proposée dans les prochains mois afin d'essayer de résoudre ce problème ainsi que le fait de bien se placer au bord du quai pour faciliter l'accès au bus des personnes handicapées moteur.

Le troisième thème de ce baromètre concerne le volontarisme de la municipalité. Pour la ville de Caen la note est au maximum puisqu'elle est de 21 sur 21. Sur le plan national nous pouvons noter une certaine continuité par rapport à l'année passée : les commissions se sont déroulées plus régulièrement.

Ensuite, Monsieur Touzé, chargé du cadre bâti, nous a fait un rappel du bilan 2013 sur les travaux d'accessibilité qui ont eu lieu sur les monuments communaux. Puis Madame Dossou, maire adjoint en charge de la voirie, nous a fait l'inventaire des aménagements réalisés sur la voirie et les transports de notre cité. Pour plus de détails, je vous renvoie à la réunion de la :
commission communale d'accessibilité de Caen du 11 octobre 2013

Plusieurs sujets ont été évoqués au cours de ces présentations :
- Le fait que les médecins exerçant à leur domicile ne soient pas tenus de respecter les règles d'accessibilité de la loi de 2005.
- La pose de balises sonores sur les cabines de bus aussi bien pour servir de repère que comme source d'information sur les horaires.
- Le fait que les cabines pour les personnes handicapées qui attendent le tram ne soient pas couvertes.
- Une question a également été posée concernant les cartes « GIC » et le fait que les personnes qui s'en servent ne soient pas toujours handicapées.
- Une autre intervention a été faite sur la norme des feux sonores qui devrait être prochainement révisée : les élus nous signalent qu'ils n'ont aucune information à ce sujet.
- L'atlas en relief et en couleur a également été évoqué au cours de cette réunion afin qu'il paraisse bien dans les réalisations abouties cette année.

Pour la dernière partie de cet exposé, Monsieur Déterville nous a ensuite présenté les aménagements réalisés pour l'amélioration du logement des personnes handicapées. Concernant le parc social, fin 2012 les logements rendus accessible étaient de 91 habitations individuelles, et parmi les logements collectifs, 634 en rez-de-chaussée et 2640 en étage ; ce qui donne un total de 3389.
Enfin, Monsieur Brochard de Caen habitat nous a expliqué la politique mise en place pour l'aménagement de l'habitat des personnes handicapées.

Je conclus ce compte-rendu en espérant que les élus du prochain mandat poursuivront l'effort entrepris depuis plusieurs années à Caen sur l'accessibilité de notre cité.

Rédigé par Nicolas Fortin.

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Compte-rendu de la visite descriptive au musée des Beaux-Arts du 8 février 2014.

La troisième visite descriptive au musée des Beaux-Arts de Caen de la saison 2013-2014, a eu lieu le 8 février. Elle était consacrée à un tableau de François Boucher (1703-1770), nommé « pastorale ou jeune berger dans un paysage ».

Pascale Fiszlewicz nous a accueillis dans le hall du musée puis guidés dans la salle du sous-sol où est exposé le tableau qui fait l'objet de notre visite.
Une fois que tout le monde est installé, elle nous distribue des représentations du tableau en relief pour nous aider à nous faire une image mentale de cette peinture.

Notre conférencière commence par nous faire remarquer que ce tableau est au format paysage, d'environ un mètre vingt sur quatre-vingt centimètres. Et c'est bien en effet un paysage que représente cette œuvre. Une de ses particularités est qu'il n'y a pas de ligne d'horizon. L'œil est aspiré par une spirale qui l'entraîne dans l'infini tout au fond du tableau. C'est donc une peinture en mouvement qui s'offre à nous comme si elle était secouée par une tornade.

Ensuite Pascale nous décrit ce paysage tourmenté en commençant par les nuages. Ceux-ci contribuent, par leurs formes et leurs positions, à cette grande spirale. Au dessus des nuages, on aperçoit le ciel bleu. Le soleil n'est pas physiquement présent sur cette toile, mais sa luminosité montre bien que c'est un paysage peint en pleine journée.

Le paysage terrestre fait penser à un parc à l'anglaise, très pittoresque, comme le dix-huitième siècle en était friand. Il est donc très varié et sans symétrie. On y aperçoit des ruines, ce qui attise l'émotion. Et sur la droite, se trouve un talus sur lequel pousse de l'herbe de façon horizontale. Dans cette partie du paysage nous voyons également un arbre courbe tout en tronc avec quelques feuilles en haut du tableau qui retombent mollement, donnant une impression de fouillis.
Devant le talus se trouve un feuillage, composé d'herbes folles, d'une fleur avec des clochettes roses, une autre avec des clochettes blanches. D'autres herbes folles et d'autres fleurs animent de blanc, de rouge et de jaune cet angle inférieur droit.
Le feuillage va se poursuivre sur tout le bord inférieur du tableau de façon désordonnée jusqu'à l'angle gauche. Là, un tronc d'arbre mort, recouvert de mousse jaune et verte, forme une diagonale qui vient vers nous. La disposition naturelle de cette végétation fait penser à un paysage paradisiaque. Sur le même plan, nous voyons également un sphinx en pierre, rappelant l'Égypte ancienne. Ses yeux mi-clos nous invitent à la poésie et à la rêverie.
On trouve dans cette œuvre un mélange de la pierre et de la nature, un mélange nature culture exprimé ici de manière très simple.

Au deuxième plan, du côté gauche, on retrouve le talus, ainsi qu'un terrain accidenté sur lequel trône un arbre lui aussi avec un tronc biscornu. Nous ne pouvons pas voir la totalité de son feuillage car il dépasse le bord supérieur du tableau. Cet arbre forme une sorte de parasol agrémenté de petites feuilles vertes et jaunes. Au pied de ce terrain accidenté est peint un grand vase antique posé sur un piédestal très solide. C'est sur ce piédestal que se repose notre berger. Le vase est gigantesque, plus grand même que le berger qui, lui, fait à peu près le tiers du tableau. Les formes du vase, toutes en courbes, sont très féminines. Son pied est évasé et, en remontant, nous voyons un premier renflement tout en arrondi, avec une sorte de poignée qui forme tout un enroulement. Ensuite il se rétrécit à nouveau. Dans la partie médiane est sculpté un bas-relief représentant deux femmes nues symbolisant l'amour. Enfin la partie supérieure s'évase, ce qui permet de voir toute sa corolle par en dessous. Cela fait penser à un champignon. Ce vase est en pierre et, par endroit, il est recouvert de fine mousse. Cela lui donne beaucoup de poésie.
Le soleil est très présent dans ce tableau, même s'il n'apparaît pas dans le ciel. Sa luminosité se projette sur la sculpture centrale du vase.

Au troisième plan nous apercevons, derrière le terrain accidenté, une autre sculpture représentant des figures, noyées dans le lointain, appartenant probablement à un autre élément d'architecture.

Autour du petit berger, on aperçoit quelques moutons et d'autres qui sont encore en contrebas. Le berger est de dos. Il se tient penché, formant une magnifique oblique. L'un des moutons est couché à ses pieds.
Au pied des moutons, tout en bas du tableau, nous distinguons une nappe d'eau qui se confond avec la végétation. Elle est circonscrite par des petits buissons faisant penser à un bocage normand. Le feuillage est difficile à percevoir car de grands effets d'ombre et de lumière en cachent les détails. Nous apercevons simplement de grandes masses de clarté verte et jaune bleutée.

Le dernier plan est cette nature qui s'éloigne dans l'infini, au fond de la spirale. Lorsque le regard se perd dans le lointain, il rencontre les nuages gris et bleus se mouvant au dessus de la nappe d'eau. Ces nuages forment une ligne circulaire accompagnée par une grande feuille qui sort de derrière le grand vase, un grand arbuste très fin qui vient épouser cette forme circulaire. Tout à fait au centre de ce tourbillon, les nuages s'éclaircissent et prennent une teinte rosée qui évoque le jeu du soleil sur les nuages. Au cœur de la spirale, cela devient tout blanc, donnant une perspective qui vous emmène dans le lointain.

C'est un tableau très complexe sur le plan de la composition et du du graphisme. C'est une œuvre extrêmement poétique.

Notre conférencière nous a gardé la description du petit berger pour la fin. Ce personnage est très joli. Du moins notre imagination le suppose-t-elle car il nous est présenté de dos. En fait, le personnage qui brille par son absence, c'est la bergère. Dans ce tableau nous ne pouvons que l'imaginer comme hantant les pensées du petit berger... Cette œuvre est une invitation aux plaisirs de l'amour.

Le berger est habillé à la mode des comédiens de l'opéra comique. Cette idée doit venir du fait que Boucher a beaucoup travaillé pour la décoration des théâtres à cette époque. Pascale commence par nous décrire les chaussures du berger, qui sont très dix-huitième siècle, donc très fines, très élégantes. Son mollet, galbé, est couvert d'un bas blanc. Puis, en remontant sa jambe, nous découvrons qu'il porte une petite culotte bleue nouée au genou par un ruban de même couleur. Ensuite nous voyons sa cuisse, très fine, bleue également, avec quelques empâtements de blanc pour donner de la lumière. Pour assortir avec le bleu, il a une belle chemise rose et il porte sur lui un drapé jaune très tendre. Enfin il est revêtu d'une cape rouge assez soutenu qui l'enveloppe comme une sorte de coque.
Boucher est vraiment un peintre de la couleur.

Le berger a replié les bras devant lui, ce qui ne nous laisse voir que son avant-bras et son coude droit. Nous apercevons également sa main gauche qui tient son bâton de berger, accompagnant la diagonale de son corps. Sa tête est recouverte par un grand chapeau de paille avec un ruban bleu qui l'entoure et retombe derrière. Son bâton dépasse de sa tête et nous le voyons à nouveau dépasser entre ses jambes. Il a une posture très reposée car il prend appui avec sa jambe gauche sur ce bâton.

Ensuite, notre conférencière nous situe le peintre dans son époque. C'est un artiste très prisé à la cour. Il représente avec Fragonard la quintessence de la peinture française du dix-huitième siècle, autrement dit la poésie française de l'amour. Il a une formation académique puisqu'il se forme à l'académie royale des Beaux-arts. Il obtient le grand prix de Rome. Puis il se rend à Rome par ses propres moyens. A son retour, il devient le peintre de la marquise de Pompadour. Il travaille également sur des cartons de tapisserie pour les Gobelins et fait des petits sujets appelés « biscuits ». Enfin, il est consacré lorsqu'il est nommé directeur de l'Académie Royale de Peinture.

Après que Pascale ait répondu à nos questions, l'heure est venue de nous séparer et de repartir avec plein de couleurs et de poésie dans la tête. Une fois de plus elle a su nous faire partager la beauté d'une œuvre avec conviction.

Rédigé par Nicolas Fortin.

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Une analyse du baromètre de l'accessibilité 2013 de l'APF

Selon le dernier baromètre de l'APF (Association des paralysés de France), il reste encore d'énormes progrès à réaliser en matière d'accessibilité dans les villes. A moins d'un an de l'échéance de mise en accessibilité de la France, quelles villes se distinguent ?
Réponses.

Neuf ans après la promulgation de la loi Handicap de 2005, le dernier baromètre de l'Association des paralysés de France (APF) se montre pessimiste et juge les avancées en la matière "accablantes" et, ce, même si une amélioration est constatée. Un bilan décevant, à moins de 11 mois de l'échéance stipulant que tous les établissements recevant du public (ERP) devront répondre aux normes d'accessibilité requises par la loi Handicap du 11 février 2005.

Les établissements de santé loin d'être accessibles

Et les chiffres parlent d'eux-mêmes : "À peine plus de la moitié des écoles et seulement 42% des réseaux de bus sont accessibles aux personnes en situation de handicap ! Même constat pour les cabinets médicaux et paramédicaux, puisque la moitié des personnes en situation de handicap ont des difficultés à en trouver un accessible", souligne le baromètre.

Autre point négatif abordé : les commerces de proximité : "La vie quotidienne ordinaire continue d'être impossible pour une immense majorité des personnes en situation de handicap : comment, en toute autonomie, se rendre chez un boucher, un boulanger ou un coiffeur ?", note le rapport.

De même, les établissements scolaires peinent à se mettre aux normes. Ainsi, l'accessibilité dans les écoles primaires n'a que très légèrement progressé, passant de 52% en 2012 à 56,74% en 2013.

Amélioration dans le logement et les centres commerciaux

Toutefois, certains secteurs affichent un mieux comme, par exemple, l'accès aux piscines, aux bureaux de poste ainsi qu'aux cinémas. Quant aux centres commerciaux, ils sont plébiscités pour leur facilité de déambulation. Enfin, les efforts entrepris dans le logement ont porté leur fruit, puisque l'on est passé de 64% à presque 72% de logements accessibles, "les 28 % de collectivités restantes demeurentapathiques", tempère, toutefois, l'APF.

Source de l'article

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Les locaux des professionnels de santé réussir l'accessibilité

Préambule
La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a renforcé l'obligation d'aménagement des bâtiments recevant du public, afin de permettre l'accès et la circulation de toutes les personnes handicapées, quelles que soient leurs difficultés. Par personnes handicapées il convient d'inclure tous les types de handicap : auditif, cognitif, moteur, psychique et visuel.

L'accessibilité de tous les établissements accueillant du public doit être effective au plus tard le 1er janvier 2015. Les locaux des professionnels de santé sont également concernés.

Cette orientation découle de la volonté du législateur de permettre à tout un chacun de pouvoir participer à la vie sociale et de vivre dans la plus grande autonomie possible.

Ce guide a été élaboré à votre attention avec le concours des organisations professionnelles et l'appui de la direction générale de l'offre de soins. La délégation ministérielle à l'accessibilité en a assuré la rédaction.

Un avant-propos, à lire impérativement, permet de prendre connaissance des obligations qui sont attachées à l'aménagement de votre local. En effet, le législateur a souhaité que l'effort de mise en accessibilité soit adapté à la taille des établissements.

Ce guide s'attache à développer les principales règles retenues pour faciliter les déplacements des personnes handicapées et leur accès aux prestations. Il est organisé selon le principe dit de la chaîne de déplacement : arriver, entrer, être pris en charge, etc.

Il traite aussi de différentes questions administratives qui peuvent vous préoccuper – que vous soyez locataire ou copropriétaire –, notamment des conditions d'obtention d'une dérogation aux règles décrites dans ce guide.

Consulter le guide complet sur :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Reussir_accessibilite.pdf

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Autant en emporte le noir...

Nouvelles de Jacques Henri Priou

L'ironie du sort, le suspense, l'irrationnel et l'amour rythment la trame de ces histoires insolites... où il est démontré qu'après la vue, il y a toujours la vie et qu'une personne malvoyante ou aveugle peut devenir le héros, parfois malgré elle, d'aventures aussi surprenantes qu'inattendues.

Deux éditions à découvrir

Edition Papier
à lisibilité améliorée ( corps 16)
150 pages, 19 €
Illustrations de Nadine Toubeau, Hélène Soubaras, Zoé Motte (artistes malvoyantes).

Edition Audio
CD MP3
durée d'écoute 5h30 environ, 19 €
Lu par Pascal Daubias (comédien).
Musiques Olivier Raymond.

L'auteur (malvoyant) fait don de ses droits à la recherche médicale en ophtalmologie.

Où les acheter ?
Auprès des Editions association ARTIS
6 rue du Nord bureau 179 F. 92160 Antony
+33.(0)6.68.14.49.88

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Rencontre avec un auteur à Caen

Lors du Festival Passages de Témoins qui se tiendra dans l'enceinte du château les 17 et 18 mai, la Bibliothèque de Caen proposera de rencontrer un auteur pour échanger autour de son livre et découvrir le travail réalisé à partir de son œuvre par les partenaires du réseau Territoire-Lecture. Cette année encore, la Bibliothèque sonore invite ses usagers à s'associer à ce projet. Le livre retenu est Mémoire à bout portant de François-Michel Dupont.

François-Michel Dupont est conseiller principal d'éducation dans un lycée d'Hérouville. Féru d'histoire, il s'est aussi servi de sa propre culture, celle d'un gamin du Cotentin qui jouait dans les blockhaus et découvrait des vestiges militaires pour nourrir l'intrigue de son roman policier.

Dès les premières pages, un professeur est tué par un livre piégé. Cet homme était apprécié de tous, pourquoi a-t-il été assassiné ? A l'affût du moindre indice, Philippe Pesqueur et Pierre-Arnaud Levasseur traquent le meurtrier sur les routes du Pays d'Auge et de la Manche. Ce roman repose sur un duo de policiers que tout oppose : le premier, plus jeune, amateur de femmes et de voitures semble désinvolte et superficiel, le second, son supérieur, est un homme de devoir d'une grande sensibilité, absorbé par son métier et tourmenté par des relations familiales qui laissent à désirer.

Dialogues pétillants, personnages bien campés, scènes rocambolesques ou dramatiques, composent ce roman qui sait capter l'attention de son lecteur. De plus, c'est un produit local qui s'apprécie particulièrement dans son terroir d'origine. A déguster de toute urgence en cette année du 70ème anniversaire du Débarquement ! Ce livre est disponible sur le site internet de la Bibliothèque sonore, ou sur CD empruntable sur place.

Comme ce livre se passe en grande partie à Caen, les usagers de la Bibliothèque sonore sont aussi invités, avec d'autres groupes, à mettre leurs pas dans ceux des personnages, à emprunter les mêmes rues qu'eux, à visiter quelques lieux de la ville en compagnie de l'auteur qui la connaît bien. Cette visite aura lieu le 21 mars à 10h30. Elle peut se faire avant ou après lecture.

Ultérieurement, la Bibliothèque sonore proposera aussi à ses usagers, à une date qui reste à fixer, de se retrouver entre eux pour échanger leurs impressions autour de ce livre, évoquer la région et son histoire et préparer la rencontre avec l'auteur.

L'équipe de la Bibliothèque sonore de Caen

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En Bref...

A nos adhérents

L'assemblée générale de l'association Cécitix a eu lieu le samedi 22 février 2014. Nous rappelons à nos adhérents qui n'ont pas pu assister à cette assemblée qu'ils peuvent toujours renouveler leur cotisation de 15 euros 20 auprès de notre Présidente.
Toute autre personne qui souhaite nous rejoindre trouvera un lien vers un bulletin d'adhésion à la fin de cette lettre.

Un concert au profil d'"A vue de truffe"

Le samedi 22 mars, la chorale Le Chœur Grenadine de Lion-sur-Mer (120 choristes) donnera un concert à l'Église Saint Rémi, rue du Presbytère 14440 DOUVRES -LA-DÉLIVRANDE au profit de l'association À VUE DE TRUFFE, entrée libre. Il s'agit d'une association qui aide une autre association.

Ce concert est donc gratuit mais nous solliciterons un peu votre générosité à cette occasion ce qui permettra à l'école de chiens guides d'aveugles de progresser un peu plus encore dans ses actions.

Merci de nous honorer de votre présence et que cette soirée du 22 mars soitune grande fête pour tous.

MT FOURNIER (présidente) et le conseil d'administration.

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