Sommaire de ce numéro

  1. Notre agenda du mois de janvier 2014.
  2. Le mot de la présidente.
  3. Compte-rendu de la visite descriptive au musée des Beaux-Arts du 7 décembre 2013.
  4. Journée de sensibilisation au handicap visuel, au centre Leclerc de Caen rue Lanfranc.
  5. Compte-rendu de l'atelier pop-up du 21 décembre 2013.
  6. Fascicule braille d'initiation à Windows 7.
  7. « Qui donc est parfait ? »
  8. Exposition adaptée au Palais de la découverte.
  9. Musée de la musique : nouveau parcours « touchez la musique ! »

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Notre agenda du mois de janvier 2014

  • Jeudi 16 janvier de 10h à 12h : comité des partenaires du PDU à Viacités
  • Dimanche 19 janvier à partir de 16h : Spectacle de danse en audio-description au Centre Chorégraphique National de Caen.
  • Mardi 21 janvier à 10h : réunion de la CIAPH à Neptune.
  • Lundi 27 janvier de 14h à 17h : intervention de sensibilisation à l'handicap visuel à l'IRTS.

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Le mot de la présidente

Chères lectrices, chers lecteurs,

Pour ce premier numéro 2014 de notre lettre d'infos, je prends la plume virtuelle pour vous souhaiter une belle année, calme et enrichissante, pour vous tous et vos proches.

Pour ce qui concerne Cécitix, elle devrait commencer pour le mieux puisque le mois de janvier devrait voir se réaliser notre projet d'atlas tactile et en couleurs de la ville de Caen. Même s'il nous manque encore quelques fonds, l'imprimeur a accepté de nous accorder un petit délai de paiement qui nous a permis de lancer l'impression. Celle-ci devrait s'achever dans le courant de ce mois.
Nous vous inviterons dès lors à venir découvrir ce superbe ouvrage lors de notre assemblée générale, le 22 février.

En attendant, je vous souhaite encore une très belle année 2014, et pour bien commencer, une bonne lecture de cette lettre d'infos.

Emmanuelle Gousset.

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Compte-rendu de la visite descriptive au musée des Beaux-Arts du 7 décembre 2013.

Le samedi 7 décembre à 11h, le musée des Beaux-Arts de Caen a organisé pour le public déficient visuel, en partenariat avec l'association Cécitix, une visite de la rétrospective « permanence et métamorphose Jacques Pasquier peinture 1960-2013».

Pascale Fiszlewicz nous a accueillis puis présenté Monsieur Pasquier. C'est une première lors de ces descriptions que l'artiste soit avec nous pour nous parler de son œuvre et répondre à nos questions. Je profite de ce compte-rendu pour le remercier pour sa disponibilité et sa grande implication à nous faire vivre son parcours artistique.

Tout en nous guidant vers le premier tableau qui nous sera décrit, Pascale nous présente l'œuvre du peintre. Elle nous explique la métamorphose qui s'est produite tout au long des années. C'est une œuvre personnelle qui reflète l'évolution picturale de l'artiste.

Cette rétrospective est d'un intérêt artistique notable puisqu'un ouvrage lui a même été consacré.

Pour arriver jusqu'à la première toile, datant des années 60, nous remontons le temps en passant par plusieurs pièces. Nous traversons d'abord une salle au murs peints en gris clair, excepté celui en face de nous qui est d'une couleur blanc cassé. Sur ces murs sont accrochés des tableaux de la période des années 90. Un peu plus loin, une grande salle a été divisée en deux. Dans l'une des parties, il y a 3 œuvres. Celle accrochée face à nous est dans les tons vert, tandis que celle de droite est plutôt bleue turquoise et celle de gauche est plus colorée avec du bleu, du mauve, du vert et un peu de jaune.

L'exposition bénéficie d'une lumière dite zénithale, c'est-à-dire une lumière naturelle, venant du haut, des vitres recouvrant une partie de la salle. Elle est renforcée par une lumière artificielle dirigée de façon à éclairer les peintures pour les mettre en valeur.

Nous passons par une troisième salle où sont exposées d'autres peintures des années 90. Pascale nous fait alors remarquer une très grande toile, dont le fond est jaune, d'où se détachent cinq éléments de couleurs. La cimaise de gauche comprend deux grands tableaux et nous en comptons trois sur la cimaise de droite. Au milieu se trouve un diptyque où les tableaux sont superposés. Sur la cimaise de droite nous voyons des personnages en noir et gris. Seule une toile éclabousse les yeux de couleurs rouge et rose fluorescent.
Les deux œuvres placées devant nous sont extrêmement colorées et font ressortir des motifs répétitifs.

Nous arrêtons finalement notre parcours dans une quatrième salle où nous nous installons pour écouter les commentaires de notre conférencière et de Monsieur Pasquier sur un premier tableau.

Avant de commencer la description, Pascale nous explique que deux autres œuvres grand format sont accrochées à la cimaise. Elle nous indique également qu'il existe une cinquième salle où se trouve une vidéo d'une cinquantaine de minutes ainsi qu'un autoportrait de Monsieur Pasquier et deux autres tableaux.

La toile qui nous est décrite mesure environ 1,4 mètre de longueur et 1,1 mètre de largeur. De manière générale, les tableaux de Jacques Pasquier sont de grande dimension. Cela donne une sensation de respiration, une idée de liberté.

Monsieur Pasquier commence à nous décrire son premier tableau qu'il a peint en 1960. Le fond de la toile est d'un brun indéfinissable, obtenu après plusieurs couches de peinture à l'huile. Nous y voyons cinq personnages nus, stylisés, de couleur grise, avec des taches blanches et toujours une certaine épaisseur. Ces personnages essaient d'attraper des papillons, au nombre de trois.

La passion de l'artiste pour l'entomologie l'a beaucoup influencé dans sa peinture notamment dans ses premières œuvres. Il nous a expliqué que, tout jeune, il capturait les papillons. Il possède ainsi une belle collection qu'il a commencée avant même de se mettre à la peinture. Dans ce tableau, les papillons symbolisent la légèreté et la liberté de penser. Pour Jacques Pasquier, cet insecte est un être très pictural qui l'a aidé à trouver sa voie à travers ce symbole de légèreté et de beauté qu'il cherchait à découvrir dans son travail.

Deux vers de Guillaume Apollinaire l'ont également beaucoup influencé : « De Chine sont venus les pihis, longs et souples, qui n'ont qu'une seule aile et qui volent par couple ». Monsieur Pasquier nous dit qu'il aime faire ressortir la gémellité dans ses œuvres, ce qui explique l'intérêt qu'il porte à ces vers. A partir de ceux-ci, il a d'ailleurs dessiné un petit livre comprenant des personnages un peu lourds comme dans ce tableau.

Les personnages du tableau sont de profil, excepté celui du centre qui semble à la fois de profil et de face. Un des personnages, sur la droite, est penché vers le sol pour attraper un papillon qui vole bas.

Le trait a également une grande importance pour l'artiste, mais un trait qui se rapporte plutôt à une écriture. Cela vient sans doute de sa passion pour la bande dessinée, art qu'il a pratiqué dans sa jeunesse. La forme a été inspirée par le mouvement de la bande dessinée, et le fond davantage par l'anthropologie.

Monsieur Pasquier nous explique que pour pouvoir créer, il faut s'approprier une certaine liberté de penser et aussi rejeter beaucoup de choses pour trouver sa propre personnalité.

C'est ensuite Pascale qui reprend la description du tableau. Dans cette œuvre les personnages sont dessinées en cercle. Ils donnent l'impression de lutter, comme les papillons, contre la pesanteur.
Quatre d'entre eux sont sur une ligne horizontale qu'on imagine être le sol. Elle est disposée une dizaine de centimètres au-dessus du bord inférieur de la toile. Ils n'ont pas les pieds bien posés, comme s'ils commençaient à danser.
Le personnage tout à fait sur la gauche de la toile, une femme, a la jambe droite bien tendue, et la gauche qui se lève, comme dans un mouvement d'élan vers le haut. Son bras gauche est replié sur son épaule et son bras droit est tendu pour attraper un papillon.

En écho à cette femme, le cinquième personnage, tout à fait à droite, a décollé du sol, là aussi pour tenter d'attraper un papillon. Ce mouvement de lévitation lui donne une liberté du corps. Il est courbé et ses bras font un geste d'embrassement. Il a pour point de mire le papillon qui est au milieu du tableau. Sa main forme comme une pince pour l'attraper mais celui-ci est bien trop haut pour qu'il puisse l'atteindre.

Le personnage central est de sexe indéterminé. Il s'élève, tandis que son bras droit est replié sur son sein. Sa main gauche se tend pour attraper le papillon. une main qui semble s'allonger cachant même son bras et son avant-bras. Sa tête suit le mouvement vers le haut, entraînée dans l'action.

Entre ce personnage et celui qui est en lévitation se trouve le personnage qui se baisse. Cela donne du rythme au tableau. Nous pouvons remarquer une grande étude du geste et également un équilibre parfait dans la toile.

Cette œuvre est assez paradoxale puisqu'elle donne aussi bien une idée de légèreté qu'une idée de lourdeur. Elle donne à la fois une impression d'aplat, et un certain volume pour les personnages. On a l'impression d'être placé devant une frise.
Dans ce tableau, seuls les trois papillons de couleur jaune sont très lumineux.

La visite se poursuit alors, nous entraînant dans la deuxième salle vers une œuvre plus récente, peinte en 1995.
Une fois installés, Monsieur Pasquier nous explique l'évolution qui a eu lieu dans sa peinture entre ces deux tableaux au cours de ces 35 années. Il a connu de nombreuses périodes très différentes.
Dans un premier temps, les personnages ont voulu s'alléger, se libérer. Il nous fait remarquer que 1968 n'était pas loin. Puis il a construit un peu d'architecture sur ses toiles, des arches, de la perspective où les personnages venaient s'installer. Est alors venu le temps où il a utilisé des grilles, le pochoir et le tampon.
S'en est suivi une période presque abstraite, avant un retour à de la peinture plus classique telle que des portraits, des nus et des natures mortes.
Une nouvelle période s'est imposée à lui lorsqu'il a découvert des rouleaux en mousse sur lesquels il appliquait de la peinture à l'huile. Il l'a nommée la « période irisée ». C'était au cours de l'année 1988. Depuis il utilise des laques fluides à la place de la peinture à l'huile car celle-ci ne donnait plus le résultat souhaité.
Dans la continuité de cette période les personnages ont refait leur apparition. Il les peignait avec des rouleaux en mousse par un mouvement de va et vient.
Ensuite, il est venu a dessiner sur des grandes feuilles de papier de la grandeur de la toile. Il dessinait à distance, puis il appliquait le dessin sur la toile.
L'évolution la naturellement conduit à utiliser le pliage avec du papier kraft. Il a commencé par plier une fois, puis deux fois, et enfin trois fois.
Ensuite, il a souhaité que le pli ne se voie plus. Même s'il l'utilisait toujours au départ, il enlevait toutes les traces que ceux-ci pouvaient laisser avec une brosse ou un chiffon imbibé de White Spirit.

Pour terminer cette rencontre, Monsieur Pasquier nous a invités à lui poser quelques questions. Il lui a d'abord été demandé s'il avait une idée du nombre de toiles qu'il a peintes. Il nous a répondu qu'il doit lui en rester autour de 3 mille, sans compter les desseins. Mais il faut savoir qu'il a détruit beaucoup de toiles en peignant par-dessus lorsqu'il n'en était pas très satisfait.
Une interrogation a été soulevée par le fait que les personnages reviennent toujours dans ses tableaux. « C'est que l'être humain m'intéresse enfin de compte. » a répondu Jacques Pasquier. « Le personnage c'est l'humanité, c'est nous-mêmes, c'est un potentiel de vie que la figure humaine. »
On lui a demandé quelle est le déclic qui fait que l'on décide qu'une toile est terminée. Il nous a répondu qu'il faut faire attention de ne pas achever une toile, car il faut laisser de la place à l'imaginaire de celui qui va regarder.

Cette réponse est une bonne conclusion au petit compte-rendu de cette visite qui nous a tous enchantés.

Rédigé par Nicolas Fortin.

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Journée de sensibilisation au handicap visuel, au centre Leclerc de Caen rue Lanfranc

L'association A Vue de Truffe, école de chiens-guides d'aveugles de Caen Normandie, avait invité l'association Cécitix à participer, le samedi 7 décembre 2013, à une journée de sensibilisation à la déficience visuelle au centre commercial Leclerc rue Lanfranc.

Plusieurs membres de notre association se sont mobilisés afin d'être disponibles pour accueillir et répondre aux questions des personnes qui se sont arrêtées devant notre stand en faisant leurs courses.

Afin de pouvoir faire des petites démonstrations, nous avons emmenés quelques appareils de la vie quotidienne, comme des bandes de guidage et une bande d'éveil de vigilance aimablement prêtées par la société Eo-Guidage. Nous avons également permis aux passants de s'exercer sur une machine Perkins pour l'écriture braille. Enfin, nous avons présenté des maquettes de l'atlas en relief et en couleur de la ville de Caen.

Bien sûr, l'intérêt des passants étant surtout attiré par les chiens-guides, nous n'avons eu que peu d'occasions de présenter notre association. Cela nous a cependant permis de rencontrer un Monsieur qui envisage de proposer un service de taxis adaptés et qui souhaitait vérifier ses idées d'aménagements.

Nous profitons de ce compte-rendu pour remercier le centre Leclerc pour toute la logistique mise à notre service pour cette journée ainsi que le personnel pour son chaleureux accueil.

Rédigé par Nicolas fortin.

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Compte-rendu de l'atelier pop-up du 21 décembre 2013

Le samedi 21 décembre dernier, Mathilde, adhérente de Cécitix, nous a offert de découvrir plusieurs livres animés, aussi appelés « livres pop-up. Cinq aveugles de l'association ont ainsi pu toucher cinq de ces ouvrages originaux. Il s'agit de livres cartonnés dont un élément se déploie à l'ouverture de chaque page, développant en volume ou mettant en mouvement certaines de ses images.

Un abécédaire, de Marion Bataille, nous a permis de toucher quelques lettres de l'alphabet en relief.

Le livre « Popville » de Anouck Boisrobert, Louis Rigaud et Joy Sorman quant à lui, présente en quelques pages la construction d'une ville. C'est d'abord une église que l'on peut toucher, puis de petits personnages qui se rassemblent autour. Arrive ensuite la grue pour la construction de nouvelles maisons, puis les immeubles. Ce livre d'images en relief est accompagné d'un texte assez conséquent.

Mathilde nous a aussi présenté un livre racontant l'histoire d'un petit robot malade de Philippe UG.

Nous avons également découvert deux livres de David A. Carter, « Un point rouge » et « Bruit blanc ». Ces deux petites œuvres d'art moderne nous ont dévoilé d'étonnantes sculptures de papier jaillissant entre nos mains. Le plus difficile fut pour beaucoup d'entre nous de retrouver la petite pastille rouge !

Enfin, Mathilde nous a fait parcourir des doigts une maquette pliante, comme un pop-up, qu'elle a réalisée elle-même. Elle représente une ville avec ses principales installations (bâtiments, rues, passages piétons, feux tricolores, voitures, parcs, espaces aquatiques, etc.

Bref, nous avons passé une belle matinée, retombant presque en enfance, à quelques jours de Noël.

Rédigé par Emmanuelle Gousset.

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Fascicule braille d'initiation à Windows 7

Monsieur Tanguy Lohéac a édité un livret en braille, intitulé "J'ai tout compris à Windows 7, initiation", destiné à permettre une manipulation plus aisée de cet outil.

Windows 7 est en effet un environnement éminemment graphique donc parfois difficile à comprendre lorsqu'on est aveugle ou malvoyant.
Comment s'y retrouver dans les multiples zones qui composent l'écran ?
Que signifient les listes, les boutons, les zones d'éditions ? Et surtout sur quelle touche faut-il appuyer dans telle ou tell situation, sachant qu'il y a souvent plusieurs manières de faire la même chose ?
Enfin, comment naviguer entre les différents dossiers et fichiers ?

Sur tous ces points fondamentaux parfois confus, le fascicule "J'ai tout compris à Windows 7, initiation" vous éclaire à l'aide d'exercices simples, concrets et progressifs. Toutes les manipulations qui y sont décrites sont indépendantes de Jaws ou NVDA ou autre lecteur d'écran. De sorte que vous pouvez même les apprendre à vos amis, qu'ils soient déficients visuels ou non.

Après l'avoir lu et pratiqué, vous saurez organiser vos dossiers, utiliser le bloc-notes et la calculatrice, sauvegarder des fichiers importants sur une clé USB. Mais avant tout, vous aurez une meilleure compréhension de la façon dont est structuré Windows 7 et de son fonctionnement de base, avec en plus le vocabulaire adéquat.

Cet ouvrage en Braille intégral est disponible au prix de 17 €. Pour le commander, vous pouvez écrire à contact (chez) tanguy-loheac.com en indiquant vos coordonnées. Seuls 20 exemplaires ont été édités dans un premier temps.

Note : un second fascicule sur le bon entretien de l'ordinateur et les outils de sauvegarde est en préparation. Si vous êtes intéressé, vous pouvez également le faire savoir.

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« Qui donc est parfait ? »

Pourquoi donc les magazines et les vitrines des magasins nous présentent-ils toujours de beaux mannequins, sans le moindre défaut, qui nous ressemblent si peu ?

C'est probablement la question qui a inspiré à l'association suisse Pro Infirmis sa campagne intitulée « Qui donc est parfait ? Rapprochez-vous ! ». Pour cette action, destinée une fois encore à changer le regard sur le handicap et les personnes handicapées, l'association a frappé fort.

Les décorations de Noël ornant la Bahnhofstrasse, une rue passante de Zurich, brillent de mille feux. Dans les vitrines de cinq boutiques de mode, des mannequins spéciaux sont exposés. Leur particularité ? Ils sont handicapés. Ils ont été moulés en 3D à l'image de Jasmin Rechsteiner, Miss Handicap 2010, Alex Oberholzer, animateur de radio et critique de films, Urs Kolly, athlète, Nadja Schmid, bloggeuse, et Erwin Aljukic, acteur.

Une manière novatrice d'intégrer un peu plus le handicap dans la vie ordinaire.

Plus d'infos :
http://www.proinfirmis.ch

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Exposition adaptée au Palais de la découverte

Mille milliards de fourmis, jusqu'au 24 août 2014

Apparues il y a 120 millions d'années, les fourmis sont en réalité plusieurs millions de milliards d'individus ! L'exposition s'attache à présenter leur système social et les comportements collectifs sur lesquels repose leur formidable essor et explore la morphologie des fourmis et les diverses adaptations identifiées de plus de 12 000 espèces déjà connues à ce jour.
Qui sont-elles réellement ? Insecte caractérisé par la présence d'antennes coudées, de mandibules orientées vers l'avant, avec un corps articulé au niveau du pétiole, les fourmis constituent une famille en apparence homogène et reconnaissable par tous, mais en apparence seulement. Certains insectes imitent les fourmis mais n'en sont pas et certaines fourmis ne ressemblent pas de prime abord à ce schéma type.

C'est parti pour une plongée dans l'intimité de la fourmi ! Dès l'entrée, l'espace la Planète des fourmis avec des maquettes, des objets à découvrir derrière un oeilleton et l'observation d'élevages invite le visiteur à mieux connaître cet insecte qui lui réserve encore bien des surprises. Dans Le nid, organisé autour d'un élevage, se trouvent la reine pondeuse et le couvain composé d'oeufs, de larves et de nymphes. On peut y observer la diversité morphologique des individus adultes (reine, mâles, ouvrières, soldates...). Un important élevage de dizaines de milliers de fourmis coupeuses de feuilles et cultivatrices de champignons est exposé dans La société, présentation des grands principes de comportement collectif décentralisé et de répartition des tâches au sein d'une même colonie.

Dans Fourmis à la loupe, une galerie de photographies grand format de fourmis, portraits spectaculaires de Stéphane Querbes, entoure une maquette géante d'une demi-fourmi de 4m de haut se reflétant dans un miroir. De nombreuses maquettes ou modèles en relief explicitent les principes d'organisation des fourmis ou détaillent leur morphologie.

Quatre films réalisés selon les principes de conception universelle présentent et résument les thématiques de chacun des espaces de l'exposition.

Tous les textes sont écrits en gros caractères et adaptés en braille avec des schémas colorés en relief.

Ne manquez pas les expériences présentées en direct par un médiateur scientifique dans le laboratoire du spécialiste des fourmis : le myrmécologue. La visite est gratuite pour vous et votre accompagnateur mais vous devez prendre un billet gratuit aux caisses sur présentation d'un justificatif.

Palais de la découverte
avenue Franklin-Roosevelt
75008 Paris

métro : Franklin Roosevelt ou Champs-Élysées Clemenceau

horaires : ouvert tous les jours (sauf le lundi) de 9h30 à 18h, et le dimanche de 10h à 19h

Informations :
01 40 74 86 37
01 40 74 80 70
Info.deficientvisuel (chez) universcience.fr

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Musée de la musique : nouveau parcours « touchez la musique ! »

Depuis juillet 2013, le Musée de la musique propose, au sein de ses collections permanentes, un parcours de cinq instruments à toucher inclus dans des dispositifs interactifs. Accessible aux visiteurs en situation de handicap, ces modules destinés aux familles offrent une approche multi sensorielle des instruments.

Ce parcours a été réalisé avec le soutien de la Fondation Orange et du Fonds Handicap et Société. Les modules audiovisuels du parcours Touchez la musique ont été réalisés grâce au mécénat exclusif de la Fondation France Télévisions.

PARCOURS AUDIO-TACTILE
Des plans tactiles des espaces, des fiches de visite en relief et un parcours audiodescriptif permettent une découverte sensorielle, historique et sonore des instruments.
Une version simplifiée de ces plans est téléchargeables sur le site Internet. Ces images en noir avec une légende en braille, utilisant un seul niveau de relief, peuvent être mises en relief si vous possédez une machine à thermogonfler.

Public : visiteurs individuels sans conférencier et sans réservation.
Horaires : du mardi au samedi de 12 heures à 18 heures et le dimanche de 10 heures à 18 heures.
Tarif : gratuit.
Fermeture exceptionnelle les 1er mai et 25 décembre.

A PORTÉE DE MAIN : du 15 octobre 2013 au 28 juin 2014 Avec l'aide d'un conférencier et de fiches de salle en relief, les visiteurs découvrent l'histoire, la forme et le son d'instruments des collections. En atelier, ils peuvent ensuite toucher certains de ces instruments.

Public : enfants, adolescents et adultes en groupe
Durée : 1 heure 30 à 2 heures
Tarif : 60 € par groupe

Bienvenue au Musée de la musique !
Ouvert en 1997, le Musée de la musique est un lieu unique rassemblant, au sein de la Cité de la musique, une collection d'instruments de musique, d'œuvres d'art et de maquettes, permettant de relater quatre siècles d'histoire de la musique occidentale et de présenter un aperçu des principales cultures musicales de par le monde. Le visiteur découvre 900 instruments de la Renaissance à nos jours à travers un parcours sur l'histoire de la musique.
Les instruments sont présentés sur des socles, dans des vitrines, et plus particulièrement derrière des vitres qui font toute la hauteur de l'étage. Ces vitrines sont soit plaquées contre les murs du musée, soit placées sur le parcours du visiteur.
Certains instruments de taille plus imposante, tels les clavecins, pianos et harpes, ne sont pas protégés par des vitres mais sont présentés sur des socles d'une hauteur d'environ 20 centimètres. Ces socles sont parfois précédés de barres de mises à distance.
Les expositions temporaires complètent cette vision globale du fait musical et le resituent dans son contexte historique au travers de sujets diversifiés.

Un parcours sonore et des interventions quotidiennes de musiciens dans le Musée donnent au visiteur l'occasion d'entendre certains instruments exposés. Les visites guidées, générale ou thématiques, proposées par des guides-conférenciers spécialisés, s'adressent à tous les publics et permettent de mieux saisir la richesse des collections ou des expositions.

Point de convergence entre la vie musicale et la préservation de collections historiques, le Musée a aussi pour vocation de faire dialoguer le public, les historiens, les musiciens et les facteurs. Dans ce but, colloques, forums ou concerts donnés sur les instruments des collections relaient les réflexions entreprises dans les expositions et prennent place au sein des grands thèmes qui rythment la vie de la Cité. Des manifestations organisées dans le Musée (concert-promenades, week-end contes) permettent également d'appréhender la dimension vivante et sonore de ce riche patrimoine.

Le Musée est enfin un pôle scientifique consacré à l'étude et à la préservation du patrimoine instrumental. Il abrite un laboratoire de recherche et de conservation, tandis que son centre de documentation, intégré à la Médiathèque de la Cité de la musique, rend accessibles les données les plus récentes relatives à la connaissance des instruments anciens et modernes.

L'Architecture du musée de la musique
Le musée est composé de 4 étages principaux ainsi que de 2 mezzanines au-dessus du dernier étage. Sa superficie totale est d'environ 2000 mètres carrés.
La hauteur sous plafond des espaces varie à l'intérieur même d'un étage.
Le musée se compose principalement de formes géométriques régulières et d'alternances de lignes courbes et droites. Contrairement au reste du bâtiment de la Cité de la musique, la lumière naturelle ne pénètre presque jamais directement dans le musée pour des questions de conservation des œuvres. A certains endroits, la lumière est indirecte. Des fenêtres sont masquées par des cimaises. L'éclairage des salles et des objets vient donc principalement des lampes placées au plafond ou dans les vitrines.

A l'intérieur du musée, les murs sont faits de béton. Ils sont peints en gris. Au sol se trouve une alternance de béton brut et de parquet. Cette alternance ne suit pas une logique particulière mais compose des formes irrégulières. Le changement de matériaux au sol ne se fait d'ailleurs pas par des lignes droites mais au moyen de formes courbes.

L'architecture du musée est dépourvue de tout décor. Il n'y a pas de moulure, pas de niche. L'architecte a opté pour une sobriété totale.
L'architecture intérieure et l'aménagement du Musée est l'œuvre de l'architecte Franck Hammoutène.

Le réaménagement du musée
Le Musée de la musique a été transformé pour mieux vous accueillir. Menés sous la direction de l'architecte Adeline Rispal (Repérages Architectures), les travaux de réaménagement concernent l'intégralité des espaces.
Les nouvelles salles bénéficient d'une présentation plus dynamique, d'un nouveau parcours sonore et la diffusion de courts films documentaires (produits par la société Camera Lucida) situant les œuvres dans un contexte culturel plus large : l'accent est mis sur la diversité des échanges d'idées et de techniques qui ont influencé l'histoire de la musique, au travers des compositeurs, interprètes, facteurs et luthiers qui l'ont incarnée.

Accessibilité
Un parcours tactile accessible en visite libre a été installé avec le soutien de la Fondation Orange.

Horaires Collections permanentes
Du mardi au samedi de 12 heures à 18 heures
le dimanche de 10 heures à 18 heures
fermeture le lundi

La vente des billets se termine 45 minutes avant la fermeture des portes.

Musée de la musique
Cité de la musique
221 avenue Jean-Jaurès
75019 Paris
Tél. 01 44 84 44 84

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