Sommaire de ce numéro

  1. Notre agenda du mois de juin 2014.
  2. Atlas tactile et couleur de laville de Caen.
  3. Compte-rendu de la journée Accessiday du 28 mai 2014.
  4. Inauguration du centre d'interprétation du Château de Caen.
  5. Visite descriptive du 24 mai au musée des Beaux-Arts de Caen.
  6. Aviron et tamdem pour les beaux jours
  7. Message de la commission emploi de la CFPSAA.
  8. Le journal parlé : Vocale Presse.
  9. Exposition adaptée aux déficients visuels au musée Rodin.

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Notre agenda du mois de juin 2014

  • Mardi 3 juin : formation à l'IRTS.
  • Jeudi 12 juin : sortie au salon autonomic à Paris.
  • Mardi 17 juin à 10h : commission de labellisation tourisme et handicap.
  • Jeudi 19 juin à 18h : conseil d'administration de l'association Cécitix.

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Atlas tactile et couleur de laville de Caen

L'enregistrement du CD audio qui accompagne l'atlas tactile et couleur de la ville de Caen est à présent terminé. L'atlas est maintenant prêt à être distribué.

Il sera remis gratuitement à partir du lundi 16 juin 2014 à tous les membres de cécitix ainsi qu'à tous les aveugles et malvoyants de l'Agglomération Caen la Mer qui en feront la demande.

Pour cela, un formulaire de demande est à votre disposition au bout de ce lien :
Télécharger le formulaire de l'atlas au format texte et au format Word (16 ko).

Nous vous demandons de bien vouloir le remplir et de nous le retourner accompagné de la photocopie de votre carte d'invalidité (ou le scan si vous souhaitez nous l'adresser par courriel).

Si vous ne remplissez pas les conditions mentionnées ci-dessus,vous pourrez acquérir l'Atlas au prix de 50 euros. Dans ce cas, vous voudrez bien joindre à votre demande un chèque à l'ordre de Cécitix et nous l'adresser à :

Association Cécitix
1 via Molvena
14111 LOUVIGNY

Pour tous renseignements complémentaires :
Tél. : 02 31 34 66 86 (dans les heures de bureau).
Courriel :
cecitix (chez) wanadoo.fr

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Compte-rendu de la journée Accessiday du 28 mai 2014

Le mercredi 28 mai 2014, Solange et moi-même sommes allés à la journée « Accessiday » consacrée à l'accessibilité numérique qui se tenait dans l'auditorium et le forum du campus de Colombelles.

Après avoir chaleureusement accueilli les participants avec des boissons et des petits gâteaux, Monsieur Willy Leloutre, organisateur de cette manifestation, a présenté la journée par ces quelques mots : « Les technologies évoluent, l'accessibilité aussi ! »

Le W3C, l'organisme mondial de normalisation de l'Internet, définit l'accessibilité web ainsi : « Mettre le Web et ses services à la disposition de tous les individus, quels que soient leurs matériels ou logiciels, leurs infrastructures réseau, leurs langues maternelles, leurs cultures, leurs localisations géographiques, ou leurs aptitudes physiques ou mentales. »

Après cette petite introduction, il nous a exposé les bienfaits que l'accessibilité peut apporter à un site. Il a expliqué que cela n'engendre pas forcément un surcoût puisque cela élargit le public qui viendra visiter le site. C'est donc une démarche de qualité qu'il faut entreprendre.
Ensuite, il passe la parole à Monsieur Louvet, conseiller régional, qui aborde la politique du développement numérique dans notre région.

La première conférence de la journée, vers 9h30, était animée par Delphine Malassingne. Son thème était : « L'accessibilité numérique, mais au fait, de quoi on parle ? ». Au cours de sa conférence, Delphine nous a bien fait comprendre que l'accessibilité ce n'est pas que pour les personnes handicapées, même si celles-ci en sont les premières bénéficiaires. L'accessibilité est un plus pour tous les publics, elle permet de rendre utilisable le Web à toute personne en situation de handicap temporaire telle que l'impossibilité d'utiliser une souris pour diverses raisons ou encore un ensoleillement gênant la lecture d'un site Internet sur un écran de mobile ou même lorsque nous sommes obligés de naviguer avec une connexion bas débit.
c'est également un plus pour les professionnels du Web : la maintenance technique d'un site est plus aisée car elle nécessite d'utiliser un code valide et bien structuré. Elle sert également au référencement des sites Internet, les robots utilisant les alternatives textuelles des images, le texte mis en valeur dans un titre et la pertinence des liens.

A partir de 10h30, c'est Sophie Drouvroy qui animait une conférence sur L'accessibilité des objets connectés. Son exposé était également très intéressant. Etant elle-même sourde, elle a pu nous relater son vécu face à cette technologie en plein développement. Elle nous a expliqué ce qu'il est judicieux de faire et les pièges dans lesquels il ne faut pas tomber.

La dernière conférence de la matinée était consacrée à l'accessibilité des applications du Web mobile. C'est Sébastien Delorme qui nous a présenté la conception du « Web apps » et qui nous a expliqué qu'ici le respect des standards ne signifie pas forcément que l'application est accessible par les utilisateurs. Lors de sa conférence, il a pris pour exemple une application grand public qui respecte soigneusement les standards du Web mais qui s'est révélée pratiquement inaccessible au niveau des tests utilisateurs. Sébastien a également évoqué les nouvelles technologies utilisées dans ces applications telles que HTML5, ARIA, VoiceOver et Talkback.

Ensuite nous nous sommes restaurés à un buffet qui nous a été gracieusement offert, puis nous nous sommes dirigés vers le forum où se déroulait le programme que nous avions choisi pour l'après-midi.
En effet, deux propositions très intéressantes nous étaient faites pour l'après-midi. Mais il nous a bien fallu trancher. Nous avons donc choisi le programme qui se déroulait dans le forum digital.

A 14h Denis Boulay et Franck Letrouvé ont commenté les résultats de l'étude réalisée par l'association Braillenet : « ce que les sites Web publics nous disent de leur accessibilité ». Cette étude s'est déroulée sur trois mois. Il s'agit de la première étude chiffrée menée en France sur l'accessibilité des services publics en ligne. 600 sites internet publics français ont ainsi été passés au crible afin de répondre à 2 questions :
- Chaque site déclare-t-il la conformité de ses services ?
- Chaque site propose-t-il l'attestation réglementaire exigée par le législateur ?
Nous avons constaté que le résultat n'est pas brillant et qu'il reste encore un grand effort à faire.

15h00 : « Test utilisateur, mon amour ».
Vincent Aniort nous a expliqué la nécessité de faire faire des tests par des utilisateurs. La meilleure configuration pour ce genre de tests est un binôme comprenant une personne handicapée visuelle ayant une bonne connaissance des aides techniques et une personne voyante experte en évaluation de sites Internet. Ainsi les points bloquants seront repérés et pourront être corrigés avant la mise en ligne d'un site Internet.

A 16h ce fut au tour de Mathieu Fort de nous présenter son application de tests automatisés de sites Internet appelée Tanaguru. Cette application permet de tester une bonne moitié des critères des référentiels RGAA et AccessiWeb.
Mathieu nous a expliqué le côté pratique d'utiliser ce genre d'application. Cependant il est bien conscient que la technique ne remplace pas les tests utilisateurs pour un grand nombre de critères des (W.C.A.G.) duW3C.

La journée s'est terminée avec une table ronde où nous avons pu échanger sur les différentes conférences de ce colloque. Nous avons également pu entendre une intervention audio d'un spécialiste de l'accessibilité en Amérique qui a fait le point sur les démarches entreprises au Etats-Unis.

Cette journée a été riche d'enseignements et l'annonce de renouveler l'expérience l'année prochaine semble avoir été bien appréciée. En attendant, nous pourrons prochainement lire un compte-rendu détaillé de ce premier Accessiday sur le site :
http://www.accessiday.fr

Je remercie Monsieur Leloutre et son équipe qui ont organisé cette manifestation ainsi que les intervenants qui nous ont fait des conférences d'une grande qualité. Je remercie également le conseil régional pour son soutien à cette journée.

Pour terminer voici quelques sites utiles :

Rédigé par Nicolas Fortin.

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Inauguration du centre d'interprétation du Château de Caen

Le 28 mai 2014 à 17 H 30 a eu lieu l'inauguration du centre d'accueil et d'interprétation du Château de Caen.

Ce centre est situé dans l'église Saint-Georges dont la restauration a été réalisée dans le cadre de coopérations européennes à la fois intellectuelles et financières.

Ce centre réunit dès maintenant le service d'accueil du public et propose une présentation du Château des ducs de Normandie permettant de préparer sa visite.

Quelques aménagements ont été réalisés pour faciliter l'accessibilité.

Dès l'entrée, un plan incliné facilite l'accès des fauteuils roulants et une rampe permet un accès plus aisé aux personnes à mobilité réduite. A l'intérieur une bande d'éveil et de vigilance au sol prévient les aveugles et les personnes distraites de la présence de ce plan incliné.

Trois panneaux en Braille, caractères agrandis et relief permettent aux aveugles et malvoyants de se faire une représentation de la disposition des bâtiments situés dans l'enceinte du Château. Ils sont constitués de deux parties. La partie gauche montre une image tactile du Château et la partie droite donne des informations sur l'historique du lieu.

Ils sont placés autour d'une maquette du château de grande dimension et à côté d'écrans tactiles à l'usage des personnes voyantes.

La maquette, de grande dimension est malheureusement peu accessible car placée relativement haut. Si les parties extérieures restent facilement accessibles pour une personne de taille moyenne, la partie centrale, elle ne peut être appréhendée tactilement que par un individu de grande taille. Tant qu'aux enfants ou aux très petites personnes ou encore aux personnes en fauteuil roulant, non seulement il leur sera impossible de la toucher mais aussi de la voir à moins de prévoir des systèmes d'escabelles. Les sourds et malentendants n'ont pas été oubliés : une boucle magnétique a été installée sur la banque d'accueil.

Concernant les panneaux tactiles, nous devons remercier les graphistes Xavier Bochet et Adeline Laurent qui ont pris contact avec l'Association Cécitix et ont modifié leur projet en fonction de nos remarques et des conseils de l'Imprimerie Laville à laquelle l'Association les avait adressés.

Comme on le voit un effort en direction des personnes handicapées a été fait. On peut regretter néanmoins que celles-ci n'aient pas été associées au projet, cela aurait peut-être évité deux fausses notes : l'accès extérieur de l'église Saint-Georges entièrement gravillonné, qui rendra l'accès des fauteuils roulants particulièrement sportif et l'absence de bande de guidage au sol pour diriger les aveugles et mallvoyants vers la banque d'accueil. Concernant cette dernière, il semble que la demande en avait été faite et qu'un tracé avait été proposé par Adeline Laurent mais que celui-ci a été refusé (raisons de budget ?).

Concernant les extérieurs, cela fait bien dix ans que nous avons à l'Association Cécitix demandé des aménagements permettant une circulation plus aisée à la fois des aveugles et des fauteuils roulants. Nous espérons que la réalisation obtenue après plusieurs années sur l'esplanade de l'hôtel de ville pourra servir d'exemple et que ces lacunes seront comblées.

Rédigé par Jean Poitevin.

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Visite descriptive du 24 mai au musée des Beaux-Arts de Caen

Le samedi 24 mai 2014, nous avons assisté à la dernière visite descriptive de la saison 2013-2014 organisée par le musée des Beaux-Arts en collaboration avec l'association Cécitix. L'œuvre choisie pour clore cette saison est un tableau de Johan Moreelse qui s'intitule « Marie-Madeleine pénitente ».

Pascale Fiszlewicz nous accueille dans le hall du musée et en profite pour nous signaler la valeur de l'œuvre proposée pour cette visite. En effet, ce tableau est l'une des pièces maîtresses du musée. Pour preuve, elle nous indique que, à l'entrée, les visiteurs sont accueillis par un poster d'environ deux mètres sur trois qui reproduit le visage de Marie-Madeleine représentée sur le tableau.

Ensuite Pascale nous guide vers l'œuvre originale. Après avoir pénétré plus en profondeur dans le musée, nous arrivons dans une pièce où le plafond est moins haut que dans les autres espaces. Elle est éclairée par des fenêtres à petit carreaux qui se trouvent derrière nous, donnant sur une vue printanière qui rappelle la couleur verte des murs qui nous entourent.

L'œuvre qui se trouve en face de nous est très simple, mais d'une simplicité toute en émotion. Une simplicité qui exprime une multitude de messages, qui peut nous faire méditer pendant plusieurs heures.
C'est une oeuvre typique du dix-septième siècle, un siècle qui fut très religieux. En Hollande à cette époque la religion protestante dominait, exception faite de la ville d'Utresche bien ancrée dans la religion catholique.

Le visage de Marie-Madeleine ici représente la vanité, comme les catholiques la représentent le plus souvent. Elle laisse tomber ses richesses, ses beaux vêtements, le plaisir des sens pour s'occuper de son salut dans l'au-delà après la mort. Elle sert d'exemple à la reconversion grâce à son acte de pénitence.

Le peintre, Johan Moreelse, est le fils de Paulus Moreelse qui fut un grand portraitiste. Cet artiste ne vivra pas très longtemps car il sera emporté par la peste à un peu plus de trente ans en 1634. Né en 1603, il fera un voyage à Rome en 1627 où il a probablement été en contact avec la peinture de Caravage. Le catalogue de ses œuvres a été établi dans les années 1990 et seules 14 œuvres ont pu être répertoriées.

Le tableau que nous décrit Pascale est une toile au format paysage de 58 centimètres sur 73, peinte à l'huile sur bois en 1630. Il représente Marie-Madeleine à mi-corps, grandeur nature. Elle est dépouillée de tout artifice, pratiquement nue, et seul un drapé la recouvre. Le peintre nous fait bien sentir son renoncement aux plaisirs des sens et à toute richesse.

Le tiers inférieur du tableau représente une table sur laquelle est posé un crâne qui sert de pupitre à un livre que nous imaginons religieux.
Cette table occupe presque toute la partie inférieure du tableau mais un espace la sépare du bord inférieure, ce qui donne une œuvre bien équilibrée. Son plateau est de couleur ocre, tirant vers le gris. Sa partie gauche est placée dans l'ombre. C'est à cet endroit que le crâne est posé. Dans le tiers médian, du crâne jusqu'au coude de Marie-Madeleine, se déploient les pages blanches du livre. Cet espace est modulé dans des tons beaucoup plus clair car il reçoit de la lumière. Le dernier tiers sur la droite correspond au drapé qui protège le bas du dos de Marie-Madeleine. Il se trouve derrière la table. Celle-ci a une couleur un peu différente et est plus haute que dans la partie qui vient d'être décrite.
Juste au-dessus de la table, se trouve le crâne, le livre et les mains, l'avant-bras et le bras de Marie-Madeleine. Le crâne est posé sur son côté gauche. Il a un grand front et une suture dans la partie supérieure, là où il reçoit un grand trait de lumière projetée depuis une oblique venant de la droite. Cette lumière éclaire également le maxillaire droit ainsi que les os du nez. L'emplacement de son oreille droite ainsi que les cavités des yeux forment des trous noirs, symbolisant la disparition totale des cinq sens. Ce crâne est recouvert par un livre. La pliure de ce dernier se trouve au niveau de l'emplacement de l'oreille avec, à gauche les pages du livre dans l'obscurité, et l'autre partie recouvrant la boîte crânienne. Le blanc des pages recouvrant l'emplacement du cerveau symbolise l'esprit toujours présent.
Marie-Madeleine s'appuie à ce livre, elle serre les mains au dessus comme pour lutter contre la mort. Son avant bras forme une diagonale dans le tableau. Il est bien dessiné par la lumière, formant une ombre grise très droite, avec la lumière de part et d'autre de cette ombre. Ses mains ont une position peu courante car ses doigts ne sont pas croisés comme pour une prière. Ici, seul le petit doigt de la main gauche est glissé entre l'index et l'auriculaire de la main droite. Sous ses mains nous pouvons voir des pages du livres plus ou moins éclairées par la lumière ou baignant dans l'obscurité. Son bras remonte vers son épaule, formant un angle d'environ 30° avec son avant bras.

Nous pouvons remarquer que le peintre, dans ce tableau, a joué avec la matière puisqu'on y trouve à la fois de l'os, du papier et de la chair et pour terminer du tissu dans la partie droite de la toile. Ce textile est le drapé recouvrant le corps de Marie-Madeleine. Il est de couleur parme foncé. Il forme une courbe rappelant la pliure du bras de la femme. Il a plusieurs plis exposés au jeu de l'ombre et de la lumière. Parfois ce tissu est parme très clair et parfois il devient presque noir suivant la luminosité qu'il reçoit. Nous pouvons remarquer également que la poitrine de Marie-Madeleine ne se voit presque pas, protégée par une douce obscurité.
Enfin, pour terminer cette partie, nous pouvons noter que la longue et célèbre chevelure de la repentante repose sur sa main droite, puis vient se perdre dans l'obscurité totale du côté gauche du tableau.

Ensuite Pascale nous décrit la moitié supérieure de la toile, consacrée au visage de Marie-Madeleine sur un fond plutôt clair. Ce sera une innovation de la part de Johan Moreelse de peindre sur un fond clair. Il sera suivi plus tard par d'autres artistes, notamment par les peintres Fabricius et Verneer.
Le visage de Marie-Madeleine se tourne de trois quart vers l'arrière, vers la lumière venant de l'angle supérieur droit de la toile. Cet instant de recueillement mystique est parfaitement représenté dans ce tableau. Johan Moreelse a su retenir un instant de grâce retenue donnant ainsi une sensualité mystique de toute beauté à son œuvre.
Les sourcils de la femme sont légèrement froncés. Elle a également une petite contraction du côté de l'œil droit au niveau du front. Elle a de très beaux yeux avec des pupilles très foncées. La position de sa tête a permis au peintre de ne pas faire dépasser son nez de sa joue. Cette dernière est de couleur rose, donnant de la vie au personnage, ce qui tranche avec le crâne représentant la mort.
Marie-Madeleine a une très belle bouche vermeille légèrement ouverte sur l'éternité. Elle est coiffée avec une raie au milieu laissant tomber ses longs cheveux de chaque côté de son visage.

Ce tableau, malgré sa simplicité, se caractérise par cette intense expression de cette jeune femme qui est saisie par la lumière et la grâce à un instant précis de sa vie.

Un grand merci à Pascale pour avoir su aussi bien nous faire ressentir toute la beauté de ce tableau. Malgré la sobriété de son contenu elle a réussi à en extraire toute sa puissance et toute sa spiritualité pour nous la faire partager.

Nous nous quittons après avoir été questionnés par Anne-Sophie Bertrand afin de connaître nos désirs pour les nouvelles descriptions de la prochaine saison.

Rédigé par Nicolas Fortin.

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Aviron et tamdem pour les beaux jours

Découverte de l'aviron

En tout début de printemps, moi même ou diverses personnes du club d'aviron CHARM vous ont contacté pour vous proposer des séances de découverte de l'aviron destinées à des personnes mal voyantes ou non voyantes.

A ce jour une personne a profité de cette proposition et elle semble avoir apprécié.

Nous aimerions que d'autres personnes puissent en profiter. Et c'est le moment de saisir cette opportunité car les beaux jours sont là et c'est la meilleur période de l'année pour pratiquer cette activité.

Alors je vous relance pour que les adhérents de vos associations se manifestent et nous contactent pour réaliser une séance de découverte de l'aviron.

Noël HALLÉ
Tel 06 61 55 99 81

Le tamdem avec Handuo

Handuo vous propose également la même formule, cette fois ci en tandem, afin de découvrir notre activité, nos locaux. Les pilotes d'handuo se feront un plaisir de vous conduire où vous le souhaitez, cette proposition ne s'adresse pas seulement aux personnes déficientes visuelles, mais à tous.
Une sortie est prévue le 7 juin, si toutefois il y a suffisament de participants. Vous pouvez me contacter pour cette sortie ou bien pour une autre à venir.

Yannick GERNY :
06.89.89.50.25

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Message de la commission emploi de la CFPSAA

Le mardi 20 mai a eu lieu la réunion de la commission emploi de la Confédération Française pour la Promotion des Aveugles et Amblyopes (CFPSAA). L'un des axes prioritaires en matière d'emploi qui en est ressorti, est celui de l'accessibilité numérique encore bien trop insuffisante.
C'est pourquoi la commission emploi de la CFPSAA a décidé d'agir rapidement et de saisir le Défenseur des droits, car elle a déjà reçu de nombreux témoignages concernant des logiciels professionnels non accessibles, tels que CHORUS dans les ministères et IODAS largement utilisé dans les MDPH (Maisons Départementales des Personnes Handicapées). L'inaccessibilité de ces logiciels est d'autant plus inacceptable qu'elle vient « ruiner » les efforts faits pour que les personnes déficientes visuelles aient un poste adapté, rompant ainsi la chaîne de l'accessibilité.
Par ailleurs, cette inaccessibilité a des conséquences dramatiques, poussant parfois les personnes à démissionner de leur emploi.

C'est pourquoi la CFPSAA demande à chacun de diffuser largement cet appel à témoignage parmi ses relations concernées par ce problème.
Toute personne rencontrant des difficultés d'accès à des logiciels professionnels peut lui faire parvenir un courrier présentant la situation professionnelle et le logiciel concerné, en mettant en avant le fait que cette inaccessibilité est une forme de discrimination.

Tous vos témoignages seront soutenus par la CFPSAA, auprès des Défenseur des droits.

Merci de les adresser avant le 20 juin, à l'attention de :
COMMISSION EMPLOI DE LA CFPSAA
6 rue Gager-Gabillot
75015 Paris
ou bien encore par courriel
jx.welkamp (chez) yahoo.fr

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Le journal parlé : Vocale Presse

Vocale Presse est un service proposé depuis 2002, qui permet à des centaines de déficients visuels en France et dans le monde d'écouter les principaux titres de la presse écrite de manière autonome. Le Monde, l'Express, Sciences et Avenir, Marie Claire, l'Équipe, Paris Match, ... et bien d'autres quotidiens sans oublier des revues hebdomadaires et mensuelles. Le catalogue du journal parlé est accessible sur
http://fr.vocalepresse.com/vocale_presse/country_pubs.php

Vous pouvez utiliser Vocale Presse sur votre PC ou votre MAC. Mais également, depuis plusieurs années, Vocale Presse vous permet d'écouter le journal où vous le souhaitez, lorsque vous le souhaitez que ce soit dans les transports en commun, dans votre jardin, dans votre canapé, ... puisque le journal parlé est maintenant disponible sur Nokia, iPhone, iPad, téléphones et tablettes Android, mais aussi au format DAISY sur de nombreux lecteurs DAISY.

A chacun sa manière d'écouter son journal et de le lire en gros caractères ou en braille.

Toutes ces informations sont bien évidement disponible sur le site de Vocale Presse
http://fr.vocalepresse.com

Pour essayer le journal parlé Vocale Presse gratuitement pendant une semaine, il vous suffit de contacter Vocale Presse au 04.91.65.51.19 ou de vous rendre sur la page
http:/fr.vocalepresse.com/vocale_presse/essai_gratuit.php

Akompas Technologies : Une entreprise citoyenne.
Créée à Marseille en 2002, Akompas Technologies s'est imposée comme une entreprise citoyenne reconnue en matière d'accessibilité à la culture et à l'information des déficients visuels. Elle a déjà obtenu six récompenses dont le label d'acteur de l'Année européenne dans personnes handicapées en 2003.

Téléphone : 04 91 65 51 19
Site Internet : http://fr.vocalepresse.com
E-Mail :
info (chez) vocalepresse.com
Contact presse :
presse chez) vocalepresse.com

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Exposition adaptée aux déficients visuels au musée Rodin

nouvel ensemble d'œuvres de Rodin (L'Age d'Airain, L'Enfant prodigue, le Balzac) et un portrait de l'artiste par Desbois sont à découvrir tactilement. Des reproductions en résine des sculptures originales de l'artiste permettent de compléter la connaissance de l'œuvre de Rodin.

Public : groupes d'enfants ou d'adultes de 3 à 6 personnes hors accompagnateurs, chien-guide admis.
Durée : de 45 min à 1h30 selon le public

THEMES DE VISITES
TOUTE UNE VIE DE SCULPTEUR
Ce parcours de découverte retrace la carrière de Rodin dans son contexte historique et biographique. Il explore les recherches et les audaces créatrices de cet infatigable artiste autant que ses œuvres les plus célèbres. Les principales notions inhérentes à la sculpture sont abordées au cours de cette visite : volume, espace, techniques et matériaux.?

POUR L'ARTISTE, TOUT EST BEAU DANS LA NATURE
Pour Rodin, l'artiste attentif à la nature trouve en elle « le sens caché de toute chose », une sorte de vérité double : celle du dedans traduite par celle du dehors. « Est laid dans l'art ce qui est faux », « ce qui cherche à être joli ou beau au lieu d'être expressif ». Les œuvres du parcours mettent en évidence cette recherche de vérité et de beauté que l'artiste poursuit à travers le choix de ses sujets et le traitement expressif de la matière.?

VOUS AVEZ DIT « CHEF-D'ŒUVRE » ?
En mettant l'accent sur les œuvres les plus emblématiques de Rodin : L'Âge d'airain, Le Penseur, Le Baiser, le Balzac, ce parcours permet d'interroger la notion de chef-d'œuvre, d'en tracer les contours et d'en mesurer la relativité. Certaines sculptures constituées par assemblage d'études en plâtre, exposées aujourd'hui au musée, en fournissent d'excellents exemples.?

UN JARDIN DE SCULPTURES
Du jardin d'agrément du XVIIIe siècle jusqu'au jardin de sculptures actuel, les jardins du musée racontent deux siècles et demi d'histoire et d'aménagement de l'espace. Roseraie, sous bois, chemins cachés, autant de lieux où les sculptures trouvent leurs places au milieu de la végétation. Ce parcours permet à la fois d'envisager l'histoire du lieu et de ses transformations et d'aborder les principaux monuments de Rodin dans leurs états définitifs.?

INFORMATIONS PRATIQUES
Réservation : 01 44 18 61 24 du lundi au vendredi de 10h à 16h
Contact :
Eva Bouillo
Tél. 01 44 18 61 85
Courriel :
bouillo (chez)) musee-rodin.fr
Tarif : entrée gratuite, visite : 4,5€ /pers, gratuit pour l'accompagnateur
Lieu : musée Rodin 79 rue de Varenne 75007 Paris
Accès : métro ligne 13, station Varenne

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