Sommaire de ce numéro

  1. Notre agenda du mois de mai 2013.
  2. Compte-rendu de la réunion de travail sur l'atlas en relief et en couleur de la ville de Caen du 23 avril 2013.
  3. Des logements pour déficients visuels ou aveugles.
  4. Compte-rendu de la visite descriptive au musée des Beaux-Arts de Caen le 6 avril 2013.
  5. Faites connaître les "belles pratiques et les bons usages en matière d'accessibilité de la Cité".
  6. Le futur stylo 3D dénommé « 3Doodler » pourrait révolutionner la vie des malvoyants!
  7. Cité des Sciences : collection d'ouvrages "à voir et à toucher".

***

Notre agenda du mois de mai 2013

  • Mardi 14 mai de 10 à 12h : Commission communale d'accessibilité.
  • Vendredi 17 mai : réunion de travail sur l'atlas en relief et en couleur de la ville de Caen.
  • Dimanche 26 mai : rencontre avec l'écrivain Grégoire Delacourt dans le cadre du festival passages de témoins.
  • Mardi 28 mai : intervention de sensibilisation à l'handicap visuel à l'IRTS.

***

Compte-rendu de la réunion de travail sur l'atlas en relief et en couleur de la ville de Caen du 23 avril 2013

Le 23 avril dernier, s'est tenue la réunion du groupe de travail « atlas ville de Caen en relief et braille, couleurs et caractères agrandis ».

Au cours de cette réunion, nous avons pu tester plusieurs cartes. Les avis des testeurs se sont avérés plutôt favorables.

Cette réunion était aussi l'occasion de décider, de façon définitive, du choix des couleurs qui seront associées aux reliefs. Celles-ci ont été validées.

avant la prochaine réunion qui se tiendra le vendredi 17 mai 2013, nous allons procéder aux vérifications nécessaires concernant les tracés et les codes utilisés pour désigner les rues, places et monuments.

Ceci fait, nous pourrons envisager de passer à la phase d'impression. Celle-ci ne sera toutefois possible que si nous parvenons à réunir les derniers fonds nécessaires. Or certains organismes financeurs sur lesquels nous comptions, dans la mesure où ils avaient déjà participé à des projets similaires, nous ont fermé leur bourse.

Cependant, de solides partenaires ayant déjà accepté de nous accompagner, nous espérons que d'autres organismes viendront s'y joindre. si vous vous sentez l'âme d'un mécène, n'hésitez pas.

rédigé par Jean Poitevin.

***

Des logements pour déficients visuels ou aveugles

La ville de Caen et Caen habitat ont travaillé avec l'association Latra-DVA pour les adapter au mieux afin que les personnes handicapées visuelles puissent y vivre dans un environnement tranquillisant.

Pourquoi ? Comment ? Qui a lancé le projet des logements ?

L'association Latra-DVA, (Laboratoire de transcription et de recherche pour aveugle), présidée par Gilles Courbier, édite des livres pour des personnes déficientes visuels et aveugles. L'association organise aussi des randonnées et des loisirs. Elle a travaillé sur l'autonomie. « En 2007, nous avons rencontré la fédération autonomie et habitat qui a porté le projet Ti'hameau à Ifs, des logements adaptés pour des personnes handicapées physiques.
Pendant trois ans, ils ont travaillé avec nous », rappelle le président de Latra.
Latra prend ensuite contact avec la Ville pour obtenir des aides. « Xavier Le Coutour, adjoint au maire chargé du logement, très intéressé par le projet, nous a mis en relation avec Caen habitat. »

Où seront les logements ?

Caen habitat, intéressé par le projet, a proposé plusieurs lieux possibles dans leurs programmes de logements. « Nous avons choisi le boulevard Clemenceau, au Clos-Joli. A la fois proche du centre-ville, ce quartier est desservi par les bus et avec des petits commerces de proximité. Les aveugles se perdent dans les grandes surfaces. »
Avec aussi des lieux de promenades comme les jardins du conseil régional. « Nous avons demandé à Caen habitat un appartement, en plus des 12 logements, pour y créer un lieu d'animations afin de favoriser la rencontre avec d'autres personnes. Pour les rencontres, l'accroche ne peut pas se faire par le regard. Nous voudrions faire venir des associations. "
Le président de Latra espère aussi y aménager un petit auditorium. « Les déficients visuels et aveugles aiment jouer de la musique. »

Quels aménagements prévus ?

Sur les 99 logements de Caen habitat, les 12 logements seront répartis sur les trois bâtiments. « Nous travaillons avec Latra-DVA pour prévoir les meilleurs aménagements. Dans les halls et les niveaux, nous mettrons des couleurs vives. Mais aussi des matériaux pour les personnes qui ne voient rien », explique Caen habitat.
Une signalisation en braille ou en gros caractères permettra de signaler les ascenseurs qui seront parlants, « mais aussi les marches. Il y aura aussi des points lumineux dans les couloirs et parties communes. Et des bandes podotactiles pour se repérer en marchant ». Dans les logements de 2, 3 ou 4 pièces, les portes seront coulissantes ; les volets, roulants et automatiques ; et les sols, non glissant et silencieux.

Qui seront les locataires ?

Des déficients visuels ou aveugles qui souhaitent être autonomes. Parmi eux, Pierre, 64 ans : « Je suis atteint de rétinite évoluant vers une cécité. Je vis seul dans un appartement du centre-ville. J'ai pris ma retraite anticipée pour invalidité. Je me sens isolé et surtout ma retraite ne me suffit plus à payer un appartement. »
A Clemenceau, il sera en HLM. Il peut encore se déplacer, mais cela devient de plus en plus difficile. « J'ai acheté une machine qui active les feux rouges. Cela me permet de traverser, sans prendre trop de risque. »

Nathalie TRAVADON.
Ouest-France / Basse-Normandie / Caen / Archives du mardi 06-03-2012

***

Compte-rendu de la visite descriptive au musée des Beaux-Arts de Caen le 6 avril 2013

Le samedi 6 avril dernier, nous avons participé à la quatrième visite descriptive de la saison au musée des Beaux-Arts de Caen. Cet événement culturel était consacré à une œuvre abstraite d'une artiste d'origine portugaise : Maria Elena Vieira da Silva (1908-1992).

C'est une nouvelle fois Pascale FISZLEWICZ qui nous a accueillis puis guidés au niveau inférieur du musée où sont exposées les peintures du vingtième siècle. Après avoir traversé plusieurs salles, nous nous sommes installés devant l'œuvre intitulée « New Amsterdam n°3 » de Vieira da Silva, sujet choisi pour cette rencontre picturale.

Notre conférencière nous a tout d'abord dressé le portrait de l'artiste. Vieira da Silva est née à Lisbonne en 1908. Dès l'âge de onze ans elle commence l'apprentissage du dessin et de la peinture à l'académie des Beaux-Arts de sa ville natale. Grâce à son entourage familial très cultivé, elle a accès très tôt à de nombreux événements artistiques, de la représentation théâtrale aux arts plastiques. En 1928, elle s'installe en France où elle étudie la sculpture avec Antoine Bourdelle ainsi que la gravure avec Stanley Hayter. En 1930, elle se marie avec le peintre hongrois Arpad Szenes. Le couple émigrera au Brésil durant la seconde guerre mondiale et reviendra en France en 1947. Les époux seront naturalisés en 1956. Depuis son retour d'Amérique du sud, Maria Elena Vieira da Silva a vécu et travaillé à Paris où elle s'éteindra le 6 mars 1992. L'artiste a reçu de nombreux prix au cours de sa carrière. Elle s'est notamment vue décerner le titre de Chevalier de la Légion d'Honneur en 1979 par la République française.

Pascale FISZLEWICZ nous indique que le cubisme et l'art abstrait sont ses principales influences picturales. Il en sortira un mouvement nommé « paysage abstrait » dont elle sera une brillante représentante. Maria Elena aime capter un instant de lumière, ce qui se ressent dans l'éclat de ses couleurs. Sa peinture n'est pas le reflet du monde réel mais un autre monde qui pourrait exister. Ses toiles, qui évoquent une sorte de patchwork, dénotent l'inspiration du peintre Pierre Bonnard (1867-1947), en particulier de son tableau « la nappe à carreaux ».
Par ailleurs, on ne peut évoquer Maria Elena Vieira da Silva sans parler de son étroite connivence avec la poésie notamment avec René Char, poète avec lequel elle développera une longue amitié artistique.

Après nous avoir situé l'artiste, Pascale FISZLEWICZ s'arrête sur le tableau qui nous rassemble. C'est une toile toute en hauteur, qui mesure environ 160 sur 80 centimètres. Ce format permet un découpage virtuel en deux parties qui aide à mieux comprendre cette œuvre.
Vieira da Silva aime à représenter son imaginaire sous forme de rectangles qui s'emboîtent les uns dans les autres. Quelques lignes obliques donnent de la profondeur à la peinture et le tout donne une impression de mouvement en contemplant le tableau.

Notre conférencière commence par décrire la partie inférieure du tableau, dont la teinte va du gris foncé au noir. Elle nous situe, dans cette partie, un grand carré aux contours noirs, décalé vers la gauche, son bord supérieur délimitant les parties haute et basse du tableau. Ses côtés mesurent environ 50 centimètres. A sa droite se trouve trois rectangles descendant jusqu'au bord inférieur de la toile, occupant ainsi la largeur restant disponible dans cette partie. Le premier de ces rectangles est blanc, donnant un peu de lumière, et les deux autres sont dans les tons gris bleutés. Sur ces derniers, un trait noir épais est tracé et se prolonge en s'affinant pour finalement disparaître.
Entre le bord inférieur et les figures géométriques déjà décrites, se trouve un long rectangle allongé, divisé en cinq rectangles verticaux, comme des traces de pinceaux de différentes largeurs. Les trois premiers sont noir et mesurent environ un centimètre de large. Le quatrième est plus large. Le cinquième, plus large encore, s'éclaircit vers le brun. L'espace restant qui rejoint le bord droit donne l'impression que la peinture a été raclée par l'artiste.

Le carré noir, mentionné plus haut, est rempli de petits rectangles de tailles différentes faisant penser à des vitraux. Ces figures géométriques sont souvent de couleurs sombres. On peut toutefois y voir des petites notes de couleurs plus vives comme du brun, du rouge, de l'orangé qui donnent un peu de chaleur à cette oeuvre. On perçoit également, dans le carré, des diagonales peintes de façon discontinue, qui projettent le regard vers son centre. Ce centre est d'une couleur uniforme de gris verdâtre et de forme trapézoïdale. A sa gauche, se trouvent de grands rectangles très sombres, presque noirs, éclairés de ci de là par de grandes lignes rouges. La partie supérieure du carré est à dominante vert tendre, jaune caca d'oie et violet.

Pascale FISZLEWICZ nous décrit ensuite la partie supérieure du tableau. Si la partie inférieure fait penser à l'entrée d'un centre commercial par son effet de profondeur et ses petits rectangles colorés, l'espace décrit à présent nous envoie dans les hauteurs. Il évoque les grands buildings de New-York. Les rectangles se font de plus en plus grands, mesurant environ 15 centimètres sur 8. Le choix des couleurs (blanc au-dessus du carré noir) rend cette partie très lumineuse. En remontant sur les côtés nous trouvons du jaune et du vert.

Au centre se trouve un grand rectangle, divisé par une diagonale. Le triangle supérieur est gris et le triangle inférieur est orange. Une fois de plus l'effet de transparence se joue des couleurs car le gris, appliqué sur l'orange, fait ressortir ce dernier, donnant ainsi une impression de flou nuageux.
Au-dessus de ce grand rectangle central nous retrouvons des rectangles allongés blancs avec des nuances de jaune. Et pour finir, l'espace du bord supérieur a été raclé, faisant une bande blanche horizontale.

La complexité de l'art de Maria Elena Vieira da Silva se trouve dans la transparence des couleurs qui se superposent. De fait, plus on s'éloigne de l'œuvre plus les couleurs se mélangent dans l'œil du spectateur, ce qui lui permet de ne pas voir la même chose suivant la distance qui le sépare de la toile.

La description d'un tableau abstrait est assez difficile a transposer dans notre imaginaire, pour nous qui ne voyons pas. Mais elle n'est pas dénuée d'intérêt car elle nous permet de mieux comprendre les sensations qu'un artiste peut faire passer à travers le jeu des couleurs et des formes. Saluons d'ailleurs ici le talent de Pascale FISZLEWICZ qui a réussi le tour de force de nous décrire avec autant de précision que possible cette œuvre si complexe.

Le prochain rendez-vous est fixé au samedi 1er juin à 10H pour la description d'une œuvre impressionniste.

Rédigé par Nicolas fortin.

***

Faites connaître les "belles pratiques et les bons usages en matière d'accessibilité de la Cité"

La Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie et la Ministre de l'Égalité des territoires et du Logement souhaitent avoir communication de réalisations exemplaires qui, dans l'esprit de la loi du 11 février 2005, améliorent la qualité d'usage et de vie de nos concitoyens.

Quels types de réalisation sont plus particulièrement recherchés ?
Fortes de l'expérience du recueil 2011-2012 qui a permis l'identification de 167 réalisations, les ministres souhaitent poursuivre leur action de valorisation de bonnes pratiques, tout en focalisant sur deux aspects de l'accessibilité :

  • les "Petits plus qui facilitent la vie de tous"
  • les réponses construites au niveau local pour permettre une gestion cohérente de la politique d'accessibilité sur un territoire

1. Les "Petits plus qui facilitent la vie de tous"
Sont ici attendues toutes bonnes solutions qui, déployées avec un faible coût, ont un impact fort sur la qualité de vie. Ce peut être des objets détournés de leur fonction initiale, des utilisations intelligentes, des montages astucieux. Il peut aussi s'agir de mettre l'accent sur un aspect particulièrement fort d'un projet global (ex : la signalétique dans un bâtiment) ou sur la réponse à des besoins plus spécifiques.

Ces réalisations doivent concourir à faciliter la vie quotidienne pour :

  • bien vivre dans son logement,
  • se déplacer avec facilité (que ce soit dans les transports ou sur la voirie et les espaces publics, qu'il s'agisse d'aménagements ou de matériel),
  • accéder aux prestations offertes dans les établissements recevant du public ou les installations ouvertes aux publics.

Ces "petits plus" doivent s'intégrer dans une démarche d'accessibilité et répondre nécessairement à des critères de qualité assurant une pérennité de la solution et la sécurité des utilisateurs.

2. Les réponses construites au niveau local pour permettre une gestion cohérente de la politique d'accessibilité sur un territoire
En matière d'accessibilité la loi fixe un objectif global d'inclusion dans la société et des obligations à chacun des acteurs, sans prévoir de mode de gouvernance. Là où les acteurs ont su dépasser cette absence de coordination, il importe de faire connaître les initiatives et les réalisations qui ont pu être menées à bien.

Il s'agit de récompenser les partenaires (publics et/ou privés) qui ont su, à travers des modalités institutionnelles, financières ou organisationnelles à décrire, créer un environnement partenarial facilitateur. Pourront être retenues, à ce titre, les organisations qui, alliant plusieurs partenaires, ont permis la concrétisation des objectifs poursuivis.

Dans cette seconde catégorie, différents volets seraient particulièrement pertinents à valoriser :

  • le défi du logement accessible et du logement adapté,
  • la coordination des acteurs de la "chaîne du déplacement".

Quelles reconnaissances pour les réalisations les plus remarquables ?
Les bonnes pratiques identifiées dans le cadre de cette opération feront l'objet de valorisation de différentes natures :

  • une récompense pécuniaire pour les réalisations de la catégorie "Les petits plus qui facilitent la vie de tous"
  • une reconnaissance et une valorisation nationales de la qualité des réalisations

Prix pécuniaires
Dans la catégorie "Les petits plus qui facilitent la vie de tous", deux récompenses pécuniaires pourront être attribuées :

  • l'une pour "le petit plus" reconnu par le jury comme le plus inventif et reproductible
  • l'autre, une "mention spéciale", pour la réalisation particulièrement esthétique dont la finalité d'accessibilité saura passer inaperçue

Reconnaissance et valorisation nationales de la qualité des réalisations

Toutes les réalisations sélectionnées par les comités départementaux seront intégrées au centre de ressources de l'accessibilité, base de données de référence largement consultée par les acteurs de l'accessibilité
Les dossiers reconnus "lauréats" par chacun des comités départementaux trouveront naturellement leur place dans le "Recueil 2013 des belles pratiques et des bons usages", véritable florilège mis à disposition des maîtres d'ouvrage, des maîtres d'oeuvre et des professionnels du cadre bâti, de la voirie et des transports.
Un jury national proposera à la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie et à la ministre de l'égalité des territoires et du logement une sélection des dossiers reconnus comme les plus remarquables
Les dossiers de candidature constitue également un vivier précieux pour le réseau scientifique et technique du ministère du développement durable : le Certu (centre d'étude sur les réseaux, des transports, l'urbanisme et les constructions publiques) et les Cété (centres d'études techniques de l'équipement) s'appuient sur ces matériaux pour élaborer des documents de référence (derniers guides produits : les politiques d'accompagnement à la mise en accessibilité des commerces et la mise en accessibilité des mairies).

Comment déposer un dossier de candidature ?
Pour être candidat au "Recueil 2013 des belles pratiques et des bons usages en matière d'accessibilité de la Cité", il suffit :

  • de compléter le dossier de candidature,
  • le déposer à la direction départementale des territoires et de la mer du département de la réalisation au plus tard le 15 mai 2013

La délégation ministérielle à l'accessibilité (DMA) et les directions départementales des territoires et de la mer sont à votre disposition pour toute précision.

Délégation Ministérielle à l'Accessibilité
Ministère de l'Égalité des territoires et du logement
Ministère de l'Écologie, du Développement Durable et de l'Énergie
Secrétariat Général
Tour Voltaire -- F92055 Paris -- La Défense cedex

***

Le futur stylo 3D dénommé « 3Doodler » pourrait révolutionner la vie des malvoyants!

Il est prévu pour l'automne 2013. Qui ça me direz-vous ? Et bien le stylo 3Doodler. Oui un stylo mais pas n'importe lequel, il s'agit d'un stylo capable d'écrire en trois dimensions et qui sera même capable de créer des objet physiques en relief tout comme les actuelles imprimantes 3D. Si le stylo 3Doodler n'a pas été créé spécifiquement pour les personnes aveugles ou atteintes de cécité, il pourrait bien toutefois en révolutionner la vie !

Ce stylo 3D n'utilise évidemment pas d'encre traditionnelle mais bien une substance qui se solidifie très rapidement : l'ABS plastic qui est déjà actuellement utilisé dans les imprimantes fabriquant des objets en trois dimensions. Cette matière est résistante et présente une structure très stable.

Cette matière spéciale permettra donc d'écrire bien sur en relief mais aussi de créer des objets en 3D.

On imagine bien les immenses avantages que pourraient en tirer les personnes aveugles ou malvoyantes qui pourraient par exemple « décoder » le relief de l'écriture laissée par le 3Doodler.

Rien que cet élément pourrait bien révolutionner le processus de lecture et de découverte de documents, dessins ou schémas pour les personnes confrontées à un handicap visuel.

De plus, information assez incroyable, ce stylo 3D serait plus qu'abordable en matière de prix car il pourrait être proposé sur le marché au prix de 75 dollars ! De quoi vraiment démocratiser son utilisation.

L'utilisation de 3Doodler serait aussi très simple, il n'y a pas besoin d'utiliser un ordinateur ni même un logiciel spécifique. Il suffit d'insérer la cartouche de matière dans le stylo et après juste quelques minutes vous pourrez commencer à l'utiliser.

3Doodler a été conçu dès le départ pour permettre aux artistes de créer par exemple des modèles et objets en relief, des bijoux, des pendentifs mais aussi de personnaliser des objets de la vie quotidienne.

Il n'en reste pas moins que l'utilisation facile de la 3D via un stylo pourrait très vite permettre aux personnes atteintes de cécité de bénéficier d'une accessibilité inégalée dans bien des domaines tout comme en matière de lecture ou de culture en général.

A suivre donc pour cet automne 2013 mais avant toute chose je vous propose de découvrir ce stylo 3D, le 3Doodler dans la vidéo et les photos disponibles sur le site Internet ci-dessous.
Le site Handimobility.org

Source :
Philippe Steinier
Handimobility.org

***

Cité des Sciences : collection d'ouvrages "à voir et à toucher"

UNIVERSCIENCE éditions vous propose :

Une collection de coffrets et d'ouvrages d'initiation à la science “ À voir et à toucher " Issue de la recherche appliquée sur l'image tactile et d'une méthode de lecture des images, cette collection "À voir et à toucher" permet aux mal et non-voyants d'accéder à la spatialisation et à la compréhension des volumes.

Ces ouvrages comportent une double écriture grand caractère et braille, ainsi que des images en relief coloré.

Ces divers modes de lecture, en sollicitant les yeux comme les mains, sont conçus dans un souci de confort de lisibilité maximum pour les lecteurs handicapés visuels.

COFFRETS

Pour les mal et les non-voyants.
Bilingue français et anglais

LC34 " Kit-éclipse "

Brigitte David et Marie-Laure Las Vergnas
Coordination : Thomas Séchet et Hoëlle Corvest
Trois manipulations tactiles montrent pourquoi, quand et comment les éclipses se produisent.
2000, livret + CD 24,40 €

LC35 " Formes de l'Univers "

Conception graphique : Jean-Claude Morice
Textes : Bernard Nomblot
Coordination : Hoëlle Corvest
Transposition d'un spectacle du planétarium, ce coffret présente la formation et l'évolution d'objets célestes à la base de notre Univers.
2000, livret + CD 22,10 €

PH-L2 "Des dessins pour construire"

Conception : Hoëlle Corvest, Jean-Claude Morice et S.Poulain.
Méthode de lecture d'images pour reconstituer la géométrie tridimensionnelle des objets en prenant comme exemple tous les bâtiments d'une ville.
Coédité avec le Centre national d'Études et de Formation pour l'Enfance inadaptée et avec l'aimable collaboration de LEGO® France
1996, livret + CD 19,80 €

LIVRES

Une collection d'ouvrages scientifiques avec des images en relief coloré et la double écriture (caractères agrandis et braille)

PH-L1 "Des clés pour bâtir"

Christian Bessigneul, Hoëlle Corvest, Jean-Claude Morice et F.Ragoucy.
Autour des monuments de Paris, découvrez les clés qui permettent de construire ponts et bâtiments.
1991, 62 pages, 22 planches illustrées en relief coloré, 29x23 cm, 25,80 €

PH-L3 "Lagaffe touch"

Blandine Savrda, F.Mitjavile.
Cet ouvrage propose aux mains et aux yeux une approche originale de la bande dessinée : caricature, son, vitesse, mouvement, temps, bulle et cadrages sont déclinés sur les modes tactiles et visuels.
Un CD audio (en français, anglais et néerlandais), ponctué d'illustrations sonores, accompagne la découverte.
2004, 44 pages, 22 de dessins épurés en encre relief noire et 22 de quadrichromie correspondant aux images originales, 29x22 cm, 40 €

LC29 "Les procréations"

Christian Bessigneul, Hoëlle Corvest, Jean-Claude Morice et P.Pommier.
Histoire des mécanismes biologiques de la fécondation humaine naturelle ou assistée : rencontre du spermatozoïde avec l'ovule, passage de l'embryon au fœtus ainsi que quelques stades de son développement et rappel de quelques notions de génétique.
1998, 64 pages, 18 planches illustrées en relief coloré, 29x23 cm, 25,80 €

***