Sommaire de ce numéro

  1. Notre agenda du mois de novembre 2012.
  2. « Dentelles. Quand la mode ne tient qu'à un fil ».
  3. Compte-rendu de la visite au musée des Beaux-Arts du 20 octobre 2012.
  4. Communiqué de l'INSHEA: stage de braille.
  5. Cité des Sciences : « Léonard de Vinci, projets, dessins, machines. ».
  6. Stages gratuits de « Dessin en relief et communication graphique».
  7. Visites culturelles au Petit Palais.
  8. Prochaines expositions pour aveugles et mal-voyants au musée du Louvre.

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Notre agenda du mois de novembre 2012

  • Samedi 3 novembre à 10h : Réunion du conseil d'administration de Cécitix.
  • Lundi 12 novembre : Sensibilisation au handicap visuel à Saint-lô.
  • Mercredi 14 novembre :
    • A 13h45 : visite au musée de Normandie, les animaux au musée.
    • A 17h30 : groupe de travail voirie et espaces publics à la mairie de Caen.
  • Samedi 17 novembre : Remise des prix du concours de la bibliothèque sonore et spectacle.
  • Jeudi 22 novembre :
    • Commission Accessibilité de Viacités à 10h.
    • Intervention de sensibilisation au handicap visuel auprès de tous petits d'une école de Dives sur Mer.
  • Vendredi 23 novembre : états généraux du handicap de la ville de Caen.
  • Jeudi 29 novembre : Intervention de sensibilisation au handicap visuel auprès de tous petits d'une école de Dives sur Mer.

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« Dentelles. Quand la mode ne tient qu'à un fil »

Le mercredi 17 octobre, plusieurs membres de notre association ont participé à une visite organisée par le musée de Normandie et les Auxiliaires des Aveugles consacrée à l'exposition intitulée « Dentelles : quand la mode ne tient qu'à un fil ».

Nous avons été accueillis par Claude Groud, notre conférencière tout au long de cette exposition. Elle nous a proposé de diviser la visite en deux parties : la première consacrée aux costumes de la Normandie d'autrefois, et la seconde à l'exposition sur la dentelle proprement dite.

Nous nous sommes rendus dans une salle du musée pour découvrir comment nos ancêtres se vêtaient. En entrant dans la pièce, Claude nous a décrit son décor en commençant par le mur face à nous. Sur la gauche de celui-ci, sont exposés des costumes de la paysannerie appelés des blaudes : ce sont des blouses que les hommes portaient pour aller travailler aux champs.
Sur ce mur se trouve également un costume de ville (chemise blanche, pantalon noir avec un gilet), une robe de dame avec une cape et au centre des chemises de soie et de dentelle. Sur la droite sont disposés trois petits mannequins portant un costume de garçon, de fille et de femme.
Derrière nous, dans une vitrine, sont exposés des outils du monde agricole, habits de paysans, pantalons, casquettes et sabots. Sur la gauche trône une belle armoire normande pleine de reliefs sculptés sur ses panneaux de bois.

Ensuite, Claude nous présente des échantillons de textile qu'elle tente de nous faire deviner par le toucher. Le premier échantillonnage est composé de quatre morceaux de tissu très utilisés à cette époque : coton, soie, lin et laine. Le second échantillonnage comprend des tissus plus complexes puisqu'il s'agit de moiré de couleur orange (avec des reflets rouge lumineux qui le font apparaître brillant), de la broderie représentant des fleurs, de l'indienne (tissu imprimé), du velours et du droguet (mélange de laine avec du coton ou du lin). Ce dernier textile de qualité plutôt grossière fut beaucoup utilisé en tissage serré pour se protéger du froid et pour imperméabiliser les vêtements de cette époque.
Pour mieux se rendre compte de la texture de ce tissu, nous avons touché un tablier plissé et une jupe rugueuse en droguet disposés sur un mannequin.

Nous avons également pu toucher les dessins que l'on trouve sur les textiles appelés indienne à l'aide de tampons en relief servant à l'impression.

Claude Groud nous a expliqué les différents vêtements utilisés à cette époque, ceux de tous les jours ainsi que les habits du dimanche et des jours de fête. Ces derniers étaient plus travaillés. Par exemple, les blaudes des hommes possédaient des broderies sur les épaules. Par ailleurs, nos ancêtres ne sortaient pas tête nue : ils possédaient différents couvre-chefs. Pour les hommes, il s'agissait de bonnets, casquettes et chapeaux, et pour les femmes de coiffes et petits bonnets. Nous avons pu toucher une de ces coiffes. On remarque également que les vêtements de l'époque étaient plus sombres. La raison première était le prix de la teinture. En outre ces couleurs sombres étaient beaucoup moins salissantes ; et enfin, le deuil qui durait plusieurs années nécessitait également le port de vêtements sombres.

Notre conférencière nous a fait admirer la belle armoire normande exposée dans cette salle.
Elle s'ouvre sur une de ses moitiés, faisant apparaître un trousseau de linge de maison ainsi qu'un petit coffre. Ses portes sont sculptées en haut et en bas, de palmiers, de fruits et de fleurs avec un panier au centre de chaque panneau. Les côtés sont également sculptés ainsi qu'un bandeau en haut de l'armoire et le tout est coiffé d'une corniche sculptée de motifs géométriques.
Cette armoire garnie était la dot que les jeunes filles apportaient pour leur mariage et bien souvent elles étaient exposées aux regards des villageois pour étaler la richesse de la famille aux yeux de tous.

Nous avons terminé l'exploration de cette salle en allant toucher un lit à baldaquin ainsi qu'un métier à tisser, ce qui nous rapproche de la seconde partie de cette visite : l'exposition sur la dentelle.

Nous voici donc partis vers la salle des remparts pour faire connaissance avec cet art malheureusement presque disparu qu'est la dentelle, exécutée au fuseau ou à l'aiguille, par les mains agiles de nos dentellières et aussi celle plus industrielle exécutée par des métiers mécaniques conçus à cet effet.

Une fois installés dans cette salle, Claude nous explique que des ateliers de dentelle se sont développés depuis quelques siècles dans les grandes villes de notre région (Alençon, Caen, Bayeux et Argentan). Autrefois, des femmes réalisaient, après leur journée de travail, quelques ouvrages de dentelle pour les mariages et les jours de fête. Elles travaillaient pour des fournisseurs qui leur imposaient les motifs et les fournitures.

Ensuite notre conférencière nous fait circuler des échantillons de dentelle. Nous découvrons tout d'abord la Chantilly, dentelle noire et très aérée. Elle était souvent utilisée sur les cols, les manches et parfois en voilettes sur le visage. Nous avons ensuite touché un échantillon de Blonde, une dentelle très fine de fils de soie, de couleur crème, un peu brillante.
A l'aide d'une maquette, Claude nous explique comment on ruchait des bandes pour faire des vaguelettes. Il s'agissait de passer l'étoffe au-dessus puis au-dessous de brins de paille, puis de l'amidonner et de la repasser. Cette bande plissée était utilisée dans la bonneterie en dentelle pour encadrer le visage. La bonnette de Bayeux est un parfait exemple de ce procédé.

Nous avons pu également toucher la maquette d'un coussin de la dentellière, ses fuseaux et ses petits clous avec lesquels on tisse le fil.

La dentelle participe durant quelques siècles au folklore de la Normandie puis elle est reprise au début du vingtième siècle par les grands couturiers notamment Christian Dior, Emmanuel Ungaro, Christian Lacroix et Thierry Mugler.

De nos jours, il reste encore quelques ateliers où la dentelle est confectionnée manuellement dans des conservatoires tels que « le Point d'Alençon », qui produit « la reine des dentelles et la dentelle des reines » par ailleurs classé au patrimoine immatériel de l'humanité.

Pour conclure, nous remercions Claude Groud pour cette visite très intéressante qui nous a permis de mieux connaître cet art merveilleux de la dentelle, de sa confection à son usage.
Nous avons également pu (re)découvrir les costumes traditionnels de notre région et faire connaissance avec des tissus qui ne sont plus portés de nos jours.
Nous remercions également l'association Les Auxiliaires des Aveugles qui a organisé pour nous cette visite.
Les personnes souhaitant approfondir l'histoire de la dentelle peuvent se rendre sur le site Internet du musée de Normandie en cliquant sur le lien suivant :
http://www.dentelles.caen.fr/node/1

Rédigé par Nicolas Fortin.

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Compte-rendu de la visite au musée des Beaux-Arts du 20 octobre 2012

La nouvelle saison des visites descriptives organisées par le musée des Beaux-Arts de Caen et l'association Cécitix a commencé le samedi 20 octobre par la description d'une œuvre e Lucas Giordano intitulée « l'enlèvement d'Hélène ».

La participation à cette visite n'a pas connu le succès habituel, sans doute à cause du grand nombre de manifestations très intéressantes organisées pour les déficients visuels ce même week-end.

Pascale FISZLEWICZ nous a accueillis et guidés en nous présentant les salles rencontrées sur notre parcours. Une fois dans la pièce où se trouve le tableau qui nous rassemble, elle nous indique la nationalité des peintres qui sont exposés autour de nous. L'œuvre de Giordano est encadrée par deux grands tableaux, dont l'un est du peintre espagnol José de Ribera.

Lucas Giordano est un peintre baroque italien né à Naples en 1634 d'un père également artiste peintre. Ses qualités artistiques ont été remarquées par le vice-roi de Naples qui lui fera suivre un apprentissage auprès de José de Ribera. Ce Maître aura une grande influence sur son talent. Dans sa jeunesse, Lucas Giordano passera plusieurs années à parcourir l'Italie, notamment Rome où il découvrira Michel-Ange et Raphaël. A Parme, il étudiera Paul Véronèse puis il sera séduit par les couleurs vénitiennes. C'est un peintre haut en couleurs, avec un tempérament napolitain, c'est-à-dire plutôt violent, mouvementé et réaliste. Vers la fin de sa vie, il passera une dizaine d'années en Espagne pour réaliser les fresques au monastère de l'Escorial, au palais royal de Madrid et de Tolède.

Notre conférencière nous décrit ensuite le tableau en nous faisant suivre ses commentaires sur une maquette en relief qui nous permet de visualiser la scène reproduite. Les dimensions de la toile sont de 240 sur 140 centimètres. Contrairement aux autres présentées dans cette salle, elle se regarde au format paysage. Positionnée comme les autres, la jolie femme qui se trouve au centre du tableau serait à la verticale au lieu d'être à l'horizontale, ce qui donnerait encore à cette toile un coup d'œil crédible.

Dès que l'on pose les yeux sur cette œuvre, le regard est attiré par une grande tache blonde pleine de reflets. C'est une superbe parure qui n'est autre que la magnifique chevelure d'une femme. La recherche de la beauté féminine inspire beaucoup Giordano. Il exprime ainsi la sensualité dans l'accomplissement de cette beauté comme le peintre Véronèse a su si bien le faire ressortir dans son œuvre.
Une autre couleur attire également l'œil : c'est le bleu qui se trouve sous la chevelure blonde. C'est un bleu de ciel d'orient, un bleu de pierre précieuse.
La position de la femme dans le tableau est très particulière : son corps est à la verticale et contorsionné, il est capturé comme si cela était le résultat d'une photo instantanée. Elle a la main ouverte au-dessus de la tête, sa robe remontée laissant apparaître ses jambes nues. La position inconfortable de la reine de Sparte, Hélène, s'explique par le fait qu'elle est représentée lors de son enlèvement par le berger Pâris, qui la tient par la taille d'une main et l'autre au niveau de ses cheveux. Hélène se rebelle et tente de frapper Pâris, mais celui-ci esquive les coups en se retirant sur le côté.

C'est une véritable scène baroque par la présence du mouvement et par la disposition des corps représentés sur la toile. L'enlèvement d'Hélène est un sujet très souvent choisi par les peintres pour exprimer la beauté car il faut savoir qu'Hélène est la plus belle femme du monde... Cette beauté sera donnée par la déesse Vénus au berger Pâris, fils de Priam roi de la ville de Troie pour le récompenser de l'avoir choisie comme le symbole de la beauté en lui remettant la pomme d'or. Hélène, déjà mariée, sera emmenée de force par Pâris et ses hommes, ce qui déclenchera la légendaire guerre de Troie. Ce tableau fait bien ressortir la force des sentiments humains.

Pascale FISZLEWICZ poursuit la description en nous présentant un homme placé à gauche de la toile. Celui-ci tient une épée dans sa main qu'il brandit vers le ciel. Ce mouvement rappelle celui de la main d'Hélène par sa position. Le noir de l'épée fait un contraste de couleur avec la belle chevelure blonde de la reine. Plus loin sur la gauche, dans la brume, on aperçoit un amoncellement de corps au pied de la muraille de Sparte. Ce qui prouve que l'enlèvement ne s'est pas déroulé de façon pacifique.
Dans cette partie du tableau, on remarque également une tour du royaume de Sparte.

Notre conférencière nous décrit ensuite ce qui se trouve à droite de Pâris. Trois personnages sont présents dans cette partie. Le premier aide Pâris à tenir Hélène. Il est tourné vers le berger et il tient la jambe gauche de la belle pour la mettre dans la barque présente dans le décor. Ce personnage montre son profil droit.
Le deuxième est positionné complètement à droite, de telle façon que l'on ne voit que son dos nu et sa tête de profil. Il tient une rame de la barque.
Entre ces deux personnages, on aperçoit un troisième homme dans la brume qui tient également une rame. Sa tête est dans l'ombre et tournée vers le peintre. Une tache de lumière est posée sur son crâne.
D'autres taches de lumière sont parsemées dans le tableau, notamment sur le front de l'homme qui aide Pâris, et sur le cou et le bras de ce dernier ainsi que sur le bras de celui qui tient l'épée.
Au-dessus de la scène, le ciel est sombre, de couleur grise. C'est un ciel de colère, un ciel annonciateur de conflits. Au-dessus des rameurs, on peut voir la mer avec une petite île. Hélène a la tête qui se tourne vers le peintre. Elle est dans la lumière et ses yeux sont dans la pénombre, ce qui lui donne un regard sombre exprimant le désarroi, comme le fait également son corps. Son dos est nu, très blanc et gracieux, contrastant avec le dos nu du personnage de droite qui est plutôt musclé et rougeaud.
Tous les personnages du tableau expriment un sentiment d'inquiétude dans leur regard. Ils donnent l'impression d'être davantage des hommes de pensée que de véritables guerriers.

Pour finir la description de la toile, Pascale FISZLEWICZ nous fait remarquer certains détails équilibrant l'œuvre. Notamment nous pouvons imaginer une ligne diagonal qui partirait de la main de la captive et descendrait de personnage en personnage vers la droite.
Notre conférencière nous demande si nous avons des questions puis nous nous séparons, la tête encore pleine de ce récit mythologique.

Prochain rendez-vous le samedi 8 décembre 2012 à 11h : « Le Dénombrement de Bethléem » de Brueghel.

Rédigé par Nicolas Fortin.

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Communiqué de l'INSHEA: stage de braille

L'Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés organise trois modules de formation en Braille.
Ce stage est ouvert à toute personne souhaitant apprendre ce code ou se perfectionner. La formation est organisée en 3 sessions qui peuvent être dissociées selon le niveau des stagiaires.

Descriptif du stage « Lire et écrire en Braille »

Objectif général :

  • Maîtriser la lecture et l'écriture braille.

Objectifs spécifiques :

  • Acquérir une maîtrise courante de l'écriture du braille intégral et une aisance de lecture.
  • Savoir présenter différents types de textes en braille.
  • Pratiquer l'abrégé (variablement, en fonction du niveau de base des candidats).
  • Acquérir des notions de Braille mathématique (du primaire à la fin du collège).

Public concerné :

  • Éducateurs travaillant avec des élèves déficients visuels.
  • Professeurs des écoles spécialisés.
  • Professeurs de collège et de lycée intégrant des jeunes déficients visuels.
  • AVS.
  • Professionnels SAAAIS.
  • Parents d'enfants déficients visuels.
  • Professionnels Chargés de mission, d'accueil dans les universités.
  • Personnels des musées.

Ces trois modules de formation en Braille s'adressent à un public hétérogène et divers (débutant ou non), souhaitant utiliser le Braille.

Contenus et démarches :

  • Ces modules s'organisent en trois sessions de deux jours.
  • Un stagiaire peut s'inscrire à l'une des sessions, à deux ou aux trois en fonction de ses objectifs et de son niveau.
  • Chaque stage s'attachera à dispenser une formation individualisée en prenant en compte le niveau et les besoins de chaque stagiaire mais en établissant aussi une dynamique de groupe autour de productions communes. Pour les stagiaires suivant plusieurs sessions, des travaux réguliers (deux à quatre par mois) seront demandés et corrigés entre chaque session en vue de renforcer les acquis d'une session à l'autre.
  • La première session, destinée aux débutants, a pour objectif une découverte et une initiation en braille intégral axées sur la mise en situation de chaque stagiaire dans des activités variées de lecture et d'écriture à la Perkins.
  • La deuxième session, destinée à un public maîtrisant le Braille intégral, visera une consolidation et un approfondissement du niveau des candidats. Elle abordera largement le braille abrégé (mots abrégés par un seul signe et assemblages) et donnera aussi des éléments de présentation des textes en braille (présentation d'un texte poétique, théâtral, d'une lettre, moyens de mises en évidence...)
  • La troisième session, destinée à des utilisateurs du Braille, sera consacrée à un perfectionnement et à une approche de certaines spécificités du code braille : approfondissement des notions de mise en évidence, éléments de Braille mathématique, transcriptions de textes en Braille abrégé.

Références bibliographiques :

  • Code braille français uniformisé pour la transcription des textes imprimés (CBFU), septembre 2008.
  • Notation mathématique braille, CEBF.

Équipe pédagogique :
- Formateurs de l'INS HEA et Françoise Magna
- Coordonnatrice : Anne Chotin
Nombre de participants : 16
Durée : 3 fois 2 jours

Lieu de la formation
Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INS HEA)
58/60 avenue des Landes
92150 Suresnes - France
Tél. : 01 41 44 31 00 - Fax : 01 45 08 39 93
contact (chez) inshea.fr
Site Internet :
http://www.inshea.fr/

Dates :
- 1re session : 22 et 23 octobre 2012
- 2e session : 14 et 15 janvier 2013
- 3e session : 3 et 4 juin 2013
Tarif 1 : 40 € par session
Tarif 2 : 200 € par session

Pour tout renseignement concernant le stage, vous pouvez contacter :
mme Dominique Cotten à l'INS HEA
dominique.cotten (chez) inshea.fr
- ou
anne.chotin (chez) inshea.fr

Qui sommes-nous ?
Établissement d'enseignement supérieur, l'INS HEA agit pour la scolarisation, l'éducation et la formation des publics à besoins éducatifs particuliers. Ses missions sont centrées sur : - - la recherche sur l'accessibilité des systèmes éducatifs et l'insertion sociale et professionnelle des personnes à besoins éducatifs particuliers,
- la formation pour l'accueil, l'éducation et l'intégration des jeunes en situation de handicap destinée au personnel de l'éducation nationale, des établissements spécialisés, de la santé, des collectivités, des associations, des cellules handicap et aux référents handicap, parents et entreprises,
- l'expertise dans la mise en œuvre des politiques d'éducation et de formation.

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Cité des Sciences : « Léonard de Vinci, projets, dessins, machines. »

Exposition à la Cité des Sciences et de l'Industrie jusqu'au 18 août 2013, accessible aux personnes déficientes visuelles accompagnées.

Avec Léonard de Vinci, projets, dessins, machines, la Cité des sciences et de l'industrie propose une grande exposition destinée à mettre en lumière des facettes inédites de la personnalité de Léonard de Vinci.
Peintre au talent universellement reconnu, Léonard de Vinci était aussi ingénieur, scientifique, scénographe, musicien et un homme de cour accompli. Considéré comme l'archétype de l'Homme de la Renaissance, sa curiosité insatiable rivalisait avec sa force de création.
Elle est construite autour de la collection des 40 grandes reconstitutions de machines du Museo nationale della scienza e della tecnologica Leonardo da Vinci de Milan réalisées dans les années 1950 à partir des dessins de Léonard. Les maquettes 3D manipulables, les dessins en relief, les textes lus, les films audio-décrits et les manipulations ludiques qui les entourent, permettent de comprendre qui était Léonard, avant tout un homme de son temps.

Pour illustrer ce propos, l'exposition se fait à certains moments l'interprète de la pensée de Léonard de Vinci, tandis qu'à d'autres, elle insiste sur le caractère parfois visionnaire de son travail, en présentant en vis-à-vis des réalisations contemporaines issues des mêmes démarches de recherches bio-inspirées.

Léonard fait nocturne
Nouveau : l'exposition sera ouverte jusqu'à 21 h : - du lundi 5 novembre au vendredi 9 novembre inclus
- du mercredi 26 au samedi 29 décembre
- du mercredi 2 au samedi 5 janvier.
Dernier accès à l'exposition : 19 h 30.

Information.
Visite de l'exposition gratuite pour toute personne handicapée et son accompagnateur éventuel mais nécessité de prendre un billet gratuit aux caisses sur présentation d'un justificatif. Le billet de l'exposition donne accès à toutes les autres expositions d'Explora.
Possibilité d'accueil et de visite guidée pour les petits groupes et les individuels,
renseignez-vous à :
Info.deficientvisuel (chez) universcience.fr
01 40 05 79 54
01 40 05 75 35
http://www.cite-sciences.fr/vinci
Cité des sciences et de l'industrie
30, avenue Corentin Cariou - 75019 Paris
ATTENTION : Pendant les travaux du parvis l'entrée s'effectue sur le côté droit du bâtiment,
veuillez nous indiquer si vous souhaitez un accueil depuis la station de métro.
Métro : Porte de la Villette
Horaires : Ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 10h à 18h, et jusqu'à 19h le dimanche.

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Stages gratuits de « Dessin en relief et communication graphique»

A la Cité des Sciences et de l'Industrie de Paris,et au Louvre des stages gratuits sur 4 niveaux de deux jours sont proposés sur l'approche de la lecture tactile.
Ils s'adressent à toutes personnes handicapées visuelles adultes (aucun pré -requis n'est nécessaire) ainsi qu'aux accompagnateurs voyants intéressés.
Deux sessions de stage sur trois niveaux et un stage quatrième niveau sont proposés :

  • Niveau 1 : Les représentations d'objets tridimensionnels, ceux du quotidien et de l'architecture :deux sessions identiques la première le jeudi 6 et le vendredi 7 décembre2012 et la seconde le jeudi 13 et le vendredi 14 décembre 2012
  • Pour les Niveaux 2, 3 et 4 les dates seront précisées ultérieurement

Information et inscription :
Hoëlle Corvest : 01.40.05.75.35
hoelle.corvestmorel (chez) universcience.fr

Informations pratiques
Lieu : Cité des sciences et de l'industrie
Accès : métro Porte de la Villette, ligne 7, descendre en tête de la rame, monter l'escalier prolongeant le quai et prendre la sortie de gauche. (attention des travaux déportent temporairement l'accès de la Cité des Sciences sur le côté droit du bâtiment, les personnes handicapées visuelles peuvent se signaler afin que l'on puisse les attendre sur le quai en tête)

Horaires : 9H30-17H00
Pour connaître le programme complet de ces stages :
Stages de lecture tactile à la cité des sciences et de l'industrie

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Visites culturelles au Petit Palais

Activités conduites par des intervenants sensibilisés à l'accueil des personnes non et mal-voyantes.

PROGRAMME DES VISITE Novembre -décembre 2012

Tableau à croquer : Autour de la Nature morte de fruits et de fleurs d'Isaac Soreau.
Jeudi 15 novembre à 15h

La nature dans tous ses états : Autour du Soleil couchant à Lavacourt, effet d'hiver de Claude Monet
Samedi 8 décembre à 15h

Visites mixtes multi sensorielles (déficients visuels et voyants) NOUVEAUTÉ ! Des visites « à l'aveugle », qui mêle personnes déficientes visuelles et voyants (prêt de lunettes spéciales), pour une approche originale des œuvres d'art, basée sur la multi-sensorialité.

Tableau à (ne pas) voir
Durée 1h30 - Ados/adultes
La découverte de tableaux sans la vue et par les autres sens, invite à une interrogation partagée sur le regard, si présent en peinture.
Samedi 10 novembre à 14h30

J'y vois pas !
Durée 1h30 - En famille dès 5 ans
Une visite « à tâtons» pour découvrir l'art avec ses 5 sens
Samedi 8 décembre à 11h

Ateliers d'arts plastiques nouveauté !
Durée 3h - Ados/adultes

Plat gourmand
A partir de la découverte multi-sensorielle d'un tableau de nature morte réalisation d'une composition tactile et odorante.
Samedi 13 octobre à 14h30

Reflets sur l'eau
A partir de la découverte multi-sensorielle d'un tableau de paysage impressionniste,
réalisation d'un paysage peint à la gouache et odorant.
Samedi 1er Décembre à 14h30

Dans l'exposition du moment
« Visite littéraire » (avec une conteuse) – 1h30
Exposition Dieu(x), modes d'emploi
Durée 1h30 – Ados/adultes
Une manière onirique et sensible de découvrir l'exposition et les œuvres à travers les textes fondateurs mais aussi les histoires, récits ou contes et légendes qui font le sel des religions.
Les jeudis 8, 15, 22, 29 novembre et 6, 13, 20 décembre à 12h30

Sans réservation
Gratuité d'entrée dans l'exposition sur justificatif

Pour plus de détails sur chaque visite, consulter la rubrique Handicapés sur http://www.petitpalais.paris.fr

Tarifs des visites (1h ou 1h30) :
- Personne déficiente visuelle : 3.80 euros par personne (accompagnateur non payant)
- Personne voyante : 4.50 euros par personne
Pour 6 personnes handicapées et 6 accompagnants maximum.

Visites sur réservation auprès de :
Nathalie Roche : 01 53 43 40 67 nathalie.roche (chez) paris.fr
Catherine André : 01 53 43 40 44 catherine.andre (chez) paris.fr

Accès : Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris - avenue Winston Churchill (sans numéro) - 75008 Paris
Métro : lignes 1 et 13, station Champs-Elysées Clémenceau
Bus : 28, 42, 72, 73, 80, 83, 93
Entrée : en rez-de-chaussée, à droite de l'escalier principal
Accueil et paiement : à la caisse du rez-de-chaussée

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Prochaines expositions pour aveugles et mal-voyants au musée du Louvre

les prochaines expositions :

« Luca Penni, un disciple de Raphaël à Fontainebleau » visite descriptive et tactile
4 € pour la personne déficiente visuelle.
Et gratuité pour la personne qui l'accompagne
Visite le samedi 24 novembre 2012 à 14h30

Forteresse, résidence royale puis musée, le Louvre a connu, depuis sa construction, vers 1200, et pendant 8 siècles, agrandissements et embellissements. Cette visite va vous permettre de découvrir les restes du château médiéval d'origine et la salle Saint-Louis, seule pièce permettant d'évoquer les intérieurs du Louvre médiéval.

Les Arts Premiers au Louvre visite descriptive et tactile
Gratuit pour la personne déficiente visuelle et pour la personne qui l'accompagne
Visite le jeudi 6 décembre 2012 à 10h

Singuliers est un programme d'activités proposé par le Musée du Louvre, le musée du Quai Branly et la Cité nationale de l'histoire de l‘immigration du 30 novembre au 7 décembre 2012. Dans ce cadre, le Louvre vous invite à découvrir les salles des Arts d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques. Ces 108 chefs-d'œuvre sculpturaux sont présentés dans l'ancien Pavillon des Sessions du musée du Louvre.

Exposition : « Raphaël, les dernières années » visite descriptive et tactile
4 € pour la personne déficiente visuelle.
Et gratuité pour la personne qui l'accompagne
Visite le samedi 15 décembre 2012 à 14h30

Le Louvre réunit, à l'occasion d'une exposition historique, les œuvres réalisées par Raphaël à Rome durant les sept dernières années de sa vie. Autour de chefs-d'œuvre encore jamais présentés en France, une centaine de peintures, de dessins et de tapisseries retracent le parcours artistique du maître et de ses deux principaux élèves, de 1513, début du pontificat de Léon X, à 1524, quand Giulio Romano part pour Mantoue.

Il est nécessaire de réserver pour assister à ces expositions en écrivant à l'adresse électronique suivante :
handicap (chez) louvre.fr
Ou en téléphonant au 01 40 20 85 88

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