Lettre d'information numéro 13 de février 2010

Sommaire de ce numéro

1. Notre agenda du mois de février 2010.
2. Les démarches de Cécitix.
3. Buissonnières 2010.
4. Bilan des Escapades Nature 2009.
5. Lettre adressée à Madame Loquet de Twisto.
6. Emploi de travailleurs handicapés : le chemin est encore long.
7. Journée Internationale du handicap : Le point dans le monde.
8. Musée et Bibliothèque Valentin Haüy.

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Notre agenda du mois de février 2010

• Lundi premier février : intervention au CNFPT pour une formation des agents territoriaux à l'accueil des personnes handicapées dans les musées et lieux d'expositions.
• Mardi 2 février : Réunion inter associations à 16 h à l'AVH.
• Mercredi 3 février à 10h30 : réunion d'information et de sensibilisation aux handicaps dans le cadre des Buissonnières, au Conseil Régional.
• Jeudi 4 février : permanence de 10h à 12h à la MDPH.
• Mercredi 10 février : Annick Noël fera une conférence à 20 H, au Club Saint Andrew à Caen, sur le Braille invitée par l'AFDu (Association des femmes diplômées des Universités).
• Vendredi 19 février : réunion à 18h30 concernant l'élaboration d'un plan de la ville de Caen en relief.

Les démarches de Cécitix

En décembre, nous avions adressé deux courriers, l'un à la mairie de Louvigny suite à une demande d'une autre association, et l'autre à la mairie d'Hérouville Saint Clair, deuxième ville du Calvados. L'objet de notre demande était la participation aux réflexions concernant le schéma directeur d'accessibilité de ces communes. A cette heure, seule la mairie de Louvigny a répondu, nous assurant que nous serions invités à prendre part aux prochaines réunions sur la question.

Nous avons également repris contact avec Monsieur CHAUSSON, directeur de Mobisto, qui nous a annoncé qu'un nouveau bus était enfin commandé.
Il ne sera cependant pas livré avant un minimum de quatre mois.
Il nous propose également de mettre en place un bus supplémentaire le lundi soir, ou de recourir à des taxis, de 19h30 à 21h, créneau durant lequel l'unique bus disponible est occuper à raccompagner les personnes qui vont à la piscine. Par conséquent, nous invitons les usagers de Mobisto qui souhaiteraient sortir le lundi soir à ne pas hésiter à demander un transport, ne serait-ce que pour permettre de comptabiliser le nombre de demandes insatisfaites.

Emmanuelle GOUSSET

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Buissonnières 2010

Compte-rendu du comité de pilotage Le 17 décembre 2009

Etaient présents :
Najoua ABT et Gilles BOCAGE pour Cécitix, Léontine OLIVIER, Anne-Marie DESMOTTES et Samuel POULINGUE pour l'ADSM de la Manche, Marie BERTHE pour l'APF du Calvados, Stephan BARRAULT du Comité Départemental du Tourisme de la Manche, Christelle BOUTIN du Comité Départemental du Tourisme du Calvados, Sandrine FANGET et Emilie HALBOUT pour la Région Basse-Normandie, Service Tourisme.

1. Rappel de l'événement et des critères de l'appel à projets 2010

Les Buissonnières ont pour objet de sensibiliser les professionnels du tourisme à l'accueil des personnes handicapées. La cinquième édition se déroulera du 29 mai au 27 juin 2010.
Un appel à projets a été lancé auprès des sites touristiques bas-normands, dont les coordonnées ont été transmises par le Comité Régional de Tourisme.
Les critères de l'appel à projets pour l'édition 2010 étaient les suivants :

• organiser une visite systématiquement guidée même si habituellement elle est libre
• présenter un projet pour au moins 2 types de handicap
• proposer au moins 2 dates pour les individuels
• respecter les règles relatives à la politique tarifaire encourageant à pratiquer un tarif préférentiel pour l'accompagnateur voire la gratuité.

Les 41 sites touristiques bas-normands ayant répondu à l'appel à projets ont été présentés au Comité de Pilotage. L'accent a été mis sur les nouvelles candidatures et sur les sites qui proposaient de nouvelles visites.

2. Remarques sur les candidatures

(Résumé à ce qui concerne le handicap visuel)
- Office de tourisme et service d'animations d'Isigny Grandcamp Intercom (14) : pour sa première participation, l'office propose aux personnes déficientes visuelles une découverte des marais du Bessin en kayak en binôme avec une personne voyante. Cette visite pourra être organisée sous réserve que la personne valide soit qualifiée et que l'encadrement soit renforcé.
- L'office de tourisme de Suisse Normande (14) propose cette année encore une promenade en vélorail pour les personnes déficientes motrices et mentales. Cette visite pourrait être ouverte aux personnes déficientes visuelles.
- Calvados Père Magloire (14) : Pour les visites destinées aux personnes déficientes visuelles, il a été suggéré de mettre l'accent sur les animations olfactives. Par ailleurs, la projection du film sur la fabrication du Calvados semble peu pertinente dans la mesure où le message est essentiellement visuel.

De façon plus générale, une sensibilisation à la lecture labiale sera systématiquement proposée aux sites qui prévoient la traduction de la visite en langue des signes.

A partir de février, des visites seront effectuées auprès des nouveaux sites participants, des sites proposant de nouvelles visites et de tous les autres sites qui en feront la demande.

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Bilan des Escapades Nature 2009

Le mardi 19 janvier 2010, j'ai représenté Cécitix, aux côtés d'Annick Noël, à la réunion bilan des escapades nature.

Cette réunion était présidée par Michel Lamare maire d'Honfleur et nous étions accueillis par Paul Chandelier maire de Thury Harcourt.

Après le bilan des escapades par Sylvie Fleury, nous avons pu présenter nos deux associations (CREPAN et Cécitix), et exposer les résultats de notre partenariat: découverte de la laisse de mer, visite de haies dans le bocage, et livret Braille et schéma de feuilles d'arbres de patrimoine normand.

Quelques contacts :
- Rencontre avec l'organisme qui voudrait monter des sorties en kayak.
- Demande de participation à une sensibilisation dans une classe de CP à Caen.

Concernant le livret, nous avons pu indiquer que c'était un début et que nous pourrions envisagé une version améliorée, plus particulièrement en ce qui concerne les schémas des feuilles d'arbres.

Compte rendu rédigé par Jean Poitevin

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Lettre adressée à Madame Loquet de Twisto

Madame,

Suite à nos échanges par courriel et aux réflexions menées par les membres de Cécitix, je vous transmets quelques remarques concernant la désignation des arrêts de bus.

- Plutôt que de passer en revue la liste des arrêts de bus de l'agglomération caennaise il semble plus judicieux et plus utile pour l'avenir, de définir quelques règles simples applicables à la dénomination des arrêts de bus qu'ils soient anciens ou nouvellement créés ou à venir.

- Le nom d'arrêt doit être défini en fonction d'un point de repère géographique aisément identifiable (rue, bâtiment public etc.)

- Ce point de repère doit être choisi au plus près de l'arrêt qu'il désigne. Ainsi l'arrêt précédemment rue d'Isigny, déplacé Rue d'authie devrait être renommé. Ce qui éviterait d'avoir deux arrêts portant le même nom. Ceci permet de plus, de situer l'arrêt dans un environnement précis plus facilement identifiable.

- Plusieurs arrêts, même proches, doivent porter des noms différents.
L'exemple le plus significatif est celui des trois arrêts désignés sous le même nom (Saint-Pierre) alors que l'un est situé rue Saint-Jean, le second Boulevard Maréchal Leclerc et le troisième au chevet de l'église Saint-Pierre, derrière l'arrêt du TRAM. On retrouve d'ailleurs la même ambiguïté pour les deux arrêts du théâtre depuis qu'une station a été créée face au magasin MONOPrix. Même souci Place de la Mare.

Ces simples critères permettront d'éviter des malentendus pour les usagers aveugles et malvoyants et pourront aider les personnes déficientes visuelles à mieux se repérer lors de leurs déplacements.

Savoir avec le plus de précision possible où s'arrête le bus est, comme vous l'avez bien compris, essentiel dans la mise en place de la chaîne du déplacement.

Il va de soi que d'autres critères peuvent être avancés et que nous sommes ouverts à toutes suggestions, notre démarche s'inscrivant toujours dans un esprit constructif.

Pour l'Association Cécitix
Jean Poitevin

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Emploi de travailleurs handicapés : le chemin est encore long

Le Ministère du travail vient de publier une étude sur l'emploi des travailleurs handicapés. Dans le secteur privé, dans les établissements de 20 salariés ou plus, le taux d'emploi de personnes handicapées est encore inférieur à 3%. Et un tiers des entreprises assujetties au quota de 6% n'ont employé aucun travailleur handicapé. C'est dans l'industrie que l'on trouve les taux les plus élevés, du fait du reclassement de salariés devenus handicapés dans le cadre professionnel. Dans le secteur public, le taux d'emploi est estimé à 4,4% (contre 4% en 2007).
On peut associer cette augmentation à la création du FIPHFP qui a pu favoriser le recrutement de travailleurs handicapés, ainsi qu'à une baisse générale des effectifs dans les 3 fonctions publiques. Le Comité National pour la Promotion Sociale des Aveugles et des Amblyopes (CNPSAA) estime que seuls 40% des aveugles en âge de travailler occupent effectivement un emploi.

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Journée Internationale du handicap : Le point dans le monde

Le jeudi 3 décembre 2009 a été décrété journée Internationale des personnes handicapées. Voilà une occasion de faire le point sur la situation des personnes handicapées dans le monde.

En Chine, où l'on dénombre officiellement 83 millions de personnes handicapées, cette journée a surtout permis d'organiser des actions de sensibilisation à la situation des personnes handicapées.
Le premier parc de réadaptation professionnel pour handicapés s'est ouvert à Wenchuan, dans la province du Sichuan (secouée en 2008 par un séisme extrêmement meurtrier). Ce lieu propose des soins médicaux gratuits aux personnes handicapées, et notamment à celles qui le sont devenues à cause du séisme.
Des collectes pour améliorer les conditions de vie des handicapés ont également été organisées dans tout le pays.
Les assurances et les services ont été améliorés, mais les handicapés sont encore confrontés à de nombreuses difficultés en matière de soins médicaux, d'emploi et d'intégration sociale avec une forte disparité de traitement de région à région.

En Suisse, une Loi fédérale sur l'égalité des handicapés (LHand) est entrée en vigueur il y a cinq ans. Selon les autorités, actuellement, 90% des lignes de bus en Suisse sont accessibles en chaise roulante, de même que la moitié des trains régionaux. L'objectif est bien sûr d'atteindre le résultat de 100% d'accessibilité des transports publics.
Par ailleurs, la plupart des services publics de la Confédération sont accessibles aux non-voyants sur internet, notamment les informations sur la grippe A. De même, la SSR élargit constamment son offre d'émissions sous-titrées. Les autorités restent conscientes que des progrès doivent encore être réalisés.
Selon les associations, des efforts substantiels restent à faire, notamment dans le monde du travail: moins de deux tiers des handicapés ont un emploi. de plus, l'application de la LHand coince notamment au niveau cantonal et communal.

Dans le Grand Duché de Luxembourg, c'est plutôt un constat de stagnation. L'heure est encore aux questionnements tels que : pourquoi pas une première semaine pour l'Emploi des personnes handicapées ?
Pourquoi pas effectuer une étude pour savoir où le pays en est réellement quant au respect des quotas ? etc.
Par ailleurs, en matière d'emploi, on constate que les raisons du non-respect de la loi au Luxembourg sont multiples. En premier lieu, aucun organe étatique n'est chargé de contrôler l'application de la loi et le respect des quotas. Ensuite, dans beaucoup de cas l'on constate une scolarisation et formation professionnelle insuffisante. De même, on relève de nombreuses insatisfactions quant à l'accessibilité des villes.

En Belgique, les autorités mettent l'accent sur les institutions et sur les aides matérielles mais ne tiennent pas compte du désir d'autonomie des personnes handicapées. C'est l'accessibilité qui reste le gros point noir ainsi que l'emploi. L'absence d'une loi sur la question ne donne aucune impulsion majeure dans le domaine du handicap.
Les déclarations du Secrétaire d'Etat au handicap parlent surtout de dialogue, d'information, d'amélioration de traitement des dossiers, de réflexion bref, surtout de l'institutionnel et de l'administratif qui fait penser que la Belgique risque de beaucoup plus réfléchir que d'agir avec un plan de grande ampleur.
C'est la région Bruxelloise qui fournit le plus d'intention concrètes en instaurant quelques mesures pour permettre aux personnes handicapées d'accéder facilement à son administration. Notons que très souvent la Belgique reste empêtrée dans son cadre institutionnel.

En France, c'est la loi de février 2005 qui a permis de sortir des années d'inertie, également constatées dans les pays limitrophes. De grands espoirs portent sur la mise en accessibilité des villes et ERP d'ici 2015. Beaucoup craignent cependant que des opérateurs tentent d'échapper aux obligations légales.
La France c'est aussi lancée dans un grand battage médiatique qui porte sur l'intégration des personnes handicapées dans le domaine économique via l'emploi. Le gros point noir reste celui de l'éducation et la non « professionnalisation » concrète des AVS.
La France avance donc grâce à son cadre législatif et à une présence médiatique de plus en plus importante du handicap.

Pour le reste du monde, impossible bien sur de parler en détail de chaque pays mais l'événement majeur est resté lié à l'adoption par les Nations Unies d'une Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées.
N'oublions pas que près de 650 millions de personnes dans le monde sont en situation de handicap.
Actuellement 43 pays ont signé la Convention. Parmi les signataires, 74 l'ont ratifiée. Pas la France...

Dans les pays en développement, handicap et pauvreté se renvoient la balle dangereusement. Dans ces pays où vivent 80% des personnes handicapées, l'absence de moyens rend la prise en charge difficile...
Ainsi, 98% des enfants handicapés ne sont pas scolarisés et 80% des personnes handicapées vivent avec moins de 1 euro par jour. Seuls 3% bénéficient d'initiatives de coopération au développement. Sans la solidarité internationale, la Convention risque de rester lettre morte dans ces pays...

Pour davantage de développements, vous pouvez consulter les documents suivants :
Belgique : L'interview du Secrétaire d'Etat Jean-Marc Delizée
http://www.ps.be/Source/PageContent.aspx?ParentID=884&MenID=20144&EntID=1
Belgique : Mieux intégrer ?
http://www.rtlinfo.be/info/belgique/societe/290961/mieux-integrer-la-personnes-handicapee-dans-notre-societe
Chine : Déroulement de la journée :
http://french.cri.cn/781/2009/12/03/302s206705.htm
Grand Duché de Luxembourg : Déficience dans le domaine de l'emploi
http://lequotidien.editpress.lu/politique-et-societe/6735.html
Suisse : Bilan en 2009 :
http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=20091203133142560172019048000_brf053.xml&associate=phf0083
Handicap dans le monde : les choses avancent-elles vraiment ?
http://www.destinationsante.com/Handicap-dans-le-monde-les-choses-avancent-elles-vraiment.html

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Musée et Bibliothèque Valentin Haüy

L'histoire de la cécité et de sa représentation en France et dans le monde, ainsi que la prise en charge des aveugles et les combats pour accéder à la culture, à l'éducation, à la citoyenneté sont retracés par le biais d'objets ou d'ouvrages au Musée Valentin Haüy ainsi que dans sa Bibliothèque patrimoniale.

Le Musée Valentin Haüy

Histoire des aveugles et des méthodes qui leur ont permis d'accéder à la culture. Edgard Guilbeau a créé le Musée Valentin Haüy en 1886. Professeur à l'Institut National des Jeunes Aveugles, aveugle d'enfance, il veut rassembler des objets faits par ou pour les aveugles.
Quand en 1889, Maurice de la Sizeranne, lui aussi professeur de l'INJA et aveugle d'enfance, fonde l'Association Valentin Haüy, il y accueille l'exposition de son ami. Depuis lors les collections n'ont cessé de s'enrichir. Elles retracent le combat pour la reconnaissance des personnes déficientes visuelles, initié par Valentin Haüy fondateur en 1785 de la première école pour les aveugles.

Le Musée Valentin Haüy n'est pas un musée ordinaire, son champ d'étude, le handicap visuel et les personnes qui le portent, nous renvoie à l'altérité. Au-delà des documents présentés et des informations qu'ils révèlent sur l'histoire des mentalités, ce qui est en jeu ici, c'est le statut de tout être humain et de ce qui le fonde dans sa spécificité. La lutte pour l'autonomie de cette catégorie humaine minoritaire est exemplaire de toutes les luttes menées, entre exclusion et intégration, au nom de la liberté.

Informations et Renseignements :
Noëlle Roy, Conservatrice du Musée Valentin Haüy
Tél. : 01 44 49 27 27 poste 22 30
museevalentinhauy@avh.asso.fr

Bibliothèque Valentin Haüy

La bibliothèque Valentin Haüy est une bibliothèque patrimoniale, dédiée à la cécité et à la malvoyance. Elle est riche de milliers de livres « en noir », c'est à dire imprimés en caractères ordinaires, par opposition aux livres en braille. Cette bibliothèque s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de la cécité. Elle possède un ensemble unique de plusieurs milliers de livres, revues françaises et étrangères et documents divers, dont certains très anciens, ayant tous trait à la cécité et à la déficience visuelle. On y trouve de la littérature pure (romans, biographies, essais, poésie, théâtre) écrite par des aveugles, des livres sur les aveugles écrits par des voyants, des ouvrages traitant entre autres de psychologie, d'éducation, de vie quotidienne, d'art, de religion, d'histoire, de médecine, de questions sociales, du handicap en général. Elle possède également des manuscrits. C'est une véritable mémoire de l'évolution de la condition des aveugles pendant près de trois siècles.

La bibliothèque Valentin Haüy ne prête pas les ouvrages mais peut fournir, quand cela est matériellement possible, des photocopies. Elle est ouverte tous les jours sur rendez-vous, en appelant au 01.44 .49.27.27, poste 22.30 ou 22.36.

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